JOURNÉE MONDIALE DE LA VIE SAUVAGE : DES ÉLÈVES AU CONTACT DE LA BIODIVERSITÉ

A l’occasion de la Journée mondiale de la vie sauvage, célébrée chaque 3 mars dans le monde entier, les élèves des complexes scolaires ‘’Les Fleures de l’Amandier’’ et ‘’Itondo le Cartesien’’, ont eu droit à une visite guidée dans l’Arboretum Raponda-Walker, situé sur la route du Cap Estérias, avec en prime, des enseignements sur les bienfaits de la conservation de la faune et la flore.

La Journée mondiale de la vie sauvage est une journée internationale instituée par l’ONU en 2014 et qui chaque année, est consacrée à la sensibilisation du grand public à la faune, à la flore et aux dangers liés au trafic mondial des espèces sauvages. Pour marquer le coup au Gabon, les élèves des complexes scolaires susmentionnés sont partis à la découverte de l’arboretum Raponda Walker.

Une visite encadrée par le ministère des Eaux et Forêts, qui était accompagné de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux et de quelques organisations non gouvernementales internationales.

Bien avant d’entrer dans les tréfonds de cette forêt, Kevin Ulrich Lekogo Kiana, l’a présentée. « L’histoire de cette forêt est vielle de 69 ans. En effet, en 1951, la forêt domaniale classée de Mondah va être créé. Et dès cette date, la forêt est soustraite à tout usage coutumier, mais l’exploitation forestière restera une pratique, jusqu’en 1966. La superficie de cette forêt passera alors de 10.200 ha à 7945 ha, soit une réduction de 2255 ha… En 2012, le plus hautes autorités vont prendre alors la décision de créer par le décret 0460/PR/MEF du 10 octobre 2012 l’Arboretum Raponda Walker », a-t-il expliqué.

Le Secrétaire général adjoint du ministère des Eaux et Forêts, Obame Nguema, est revenu sur l’importance du thème choisi cette année : « Maintenir toutes les formes de vie sur terre ». Il a souligné par la suite l’importance de l’utilisation durable des ressources naturelles pour la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unis. Il a bien évidement précisé dans son mot de fin, que « l’exploitation non responsable des ressources naturelles met en péril la biodiversité du Gabon ».

Les élèves, eux, ont passé « un superbe après-midi », riche d’enseignements et de belles découvertes. C’était le cas aussi de leurs encadreurs, qui n’ont pas hésité à prendre quelques notes, lorsque les éco-guides faisaient leurs exposés.

Maxime OWONO

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