JUSTICE : « PLUSIEURS CENTAINES DE MILLIARDS DE FCFA » LE JACKPOT IMMOBILIER DE BLA EN 2 ANS

Déjà sous le coup d’une première condamnation de 5 ans de prison pour « obtention de documents administratifs sur la base d’une fausse déclaration, » le cas de Brice Laccruche Alihanga, l’ancien directeur de cabinet du Président de la République pourrait s’alourdir d’une nouvelle procédure. Il est, en effet, accusé d’avoir profité de sa position pour organiser un montage financier qui lui a permis de s’approprier plusieurs centaines de milliards de FCFA de biens immobiliers.

Alors que depuis quelques semaines, ses avocats et certains personnels diplomatiques français sont accusés d’être à la manœuvre de la campagne médiatique lancée depuis Paris contre les autorités de Libreville, mais au profit de Brice Laccruche Alihanga, les enquêteurs du Tribunal spécial poursuivent leurs investigations dans le cadre de l’opération « Scorpion »

« Alihanga n’est pas le seul français en prison au Gabon. Vous savez, les autorités sont déterminées à apurer ce dossier, les articles de presse commandés en France n’émeuvent personne au Gabon. Ce sont des pratiques d’un autre âge qui ne marchent plus, la justice gabonaise est souveraine et elle s’appliquera » affirme une source proche du dossier.

Pour cette source anonyme, « le Tribunal médiatique parisien » sollicité par BLA, pourrait au contraire se retourner contre lui-même.

Les informations que le magazine Jeune Afrique vient de publier sont autant une bombe qu’un véritable secret de polichinelle, tant au Gabon, le Kongossa, connaît les propriétaires de tous les nouveaux immeubles de la capitale. Mais l’ampleur du patrimoine acquis en deux ans par l’ancien tout-puissant « DC » dépasse l’entendement.

En effet, il aura fallu moins de 24 mois à BLA pour se retrouver à la tête d’un empire immobilier évalué à plusieurs milliards de FCFA. Plusieurs sociétés civiles immobilières dont il est réputé être le véritable propriétaire et dont les dirigeants sur papiers ont pris la poudre d’escampette, ont déjà été épinglées. Les travaux d’un immeuble évalués à près de 2 milliards de FCFA, dont BLA serait le propriétaire ont pu continuer malgré son incarcération. Idem pour le centre commercial « Gabon Mall » qui héberge une pâtisserie réputée de la capitale.

Pour toutes ces nouvelles révélations, en plus de la confiscation de ses biens, l’ancien Dircab risque près de 30 ans de prison. Une nouvelle qui devrait donner du travail aux rédactions de « Mediapart » et du « journal du dimanche », deux médias français qui se sont arrogés le droit, ces derniers jours, de dire qui a raison ou tort en critiquant les décisions de justice d’un pays souverain à coup de fausses nouvelles et d’analyses biaisées comme des groupies.

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