La ministre de la Fonction publique et de l’emploi, Madeleine Berre et sa ministre déléguée Gisèle Akoghet, ont reçu les présidents des confédérations syndicales gabonaises (Cosyga) et de la Confédération gabonaise des syndicats libres (Cgsl), ce mercredi 22 janvier 2020, en vue de faire le point sur les points d’achoppement concernant la révision du code du travail.
Les échanges ont abouti à la suspension de leur préavis de grève. Les deux confédérations se désolidarisent ainsi de leurs alliées.
Le 19 janvier 2020, la Cosyga avait annoncé sur sa page Facebook son adhésion au dépôt d’un préavis de grève au même titre que d’autres confédérations syndicales gabonaises au sujet de la révision du code du travail. « Nous devons nous lever comme un seul homme l’heure est grave. Nous sommes fiers de cette l’action posée Les signataires de ce dépôt de préavis de grève disent non à la précarisation de l’emploi et à l’esclavagisation du travailleur au Gabon face à un gouvernement antisocial, proposant un projet de code du travail capitaliste en soutirant l’article 13 du code en vigueur qui conserve et préserve les avantages et acquis sociaux des travailleurs ».
Le 21 janvier 2020, à travers une déclaration faite à son siège de Libreville, la CGSL a décidé d’emboîter le pas aux partenaires sociaux qui avaient déposé leur préavis de grève sur la table du premier ministre Julien Nkoghe Bekale.
Dans une déclaration faite aujourd’hui par les représentants des deux puissantes confédérations syndicales, le gouvernement prend acte des propositions de la Cosyga et de la CGSL et les inscrits dans sa feuille de route.
Il s’engage aussi avec à ouvrir une plénière sur la réforme du code du travail avec les deux confédérations syndicales, et à la mise en place d’un chronogramme qui sera fixé d’accord partie. En conséquence, la Cosyga et la CGSL suspendent leur préavis de grève.
La grève générale d’avertissement promise pour le 27 janvier 2020, se fragilise.
Pamphil EBO
