Lancée, le 5 avril, par la Direction générale de la consommation et de la concurrence (DGCC), l’opération de mise en garde contre les opérateurs économiques pratiquent des prix non homologués sera suivie par une campagne de répression.
La Direction générale de la consommation et de la concurrence (DGCC) a lancé, le 5 avril à Libreville, une campagne de mise en garde aux opérateurs économiques qui foulent aux pieds les prix fixés par la mercuriale.
Initiée au quartier Nzeng-Ayong, dans le 6ème arrondissement de Libreville, cette première opération a consisté à coller les tableaux contenant les prix des produits homologués par le gouvernement dans les débits de boissons, échoppes, bars, épiceries. Il a aussi été question d’exhorter les clients et les vendeurs à s’en référer avant d’acheter ou écouler une marchandise.
Ouverte à Nzeng-Ayong, par le directeur général de la DGCC, Emmanuel Eyeghe Nze, cette opération de mise en garde est appelée à s’étendre dans toutes les communes de la capitale et sur l’ensemble du territoire.
A Nzeng-Ayong, près de 3000 affiches ont été collées.
La deuxième phase sera répressive. Les opérateurs économiques coupables d’infractions avérées seront sanctionnés.
Selon Emmanuel Eyeghe Nze, lorsque l’infraction de prix illicite est relevée, les coupables s’exposent à trois types de sanctions.
Les petites infractions écoperont d’une »forte amende ». Les autres verront leurs structures fermées. Les dossiers les plus graves seront »transmis au tribunal pour des poursuites judiciaires ».
Pamphil EBO