La DGI, le FMI, AFRITAC et les pays de la CEEAC discutent TVA à Libreville

LIBREVILLE, GABON (medias241.com)-Organisé par le Fonds Monétaire international, le Centre régional d’assistance technique pour l’Afrique Centrale (AFRITAC Centre) en partenariat avec la direction générale des Impôts, Libreville abrite depuis ce matin, le séminaire interrégional sur l’administration performante de la TVA. But principal : « Renforcer les capacités macroéconomiques de l’Afrique Centrale »

La rencontre réuni tous les pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et les partenaires au développement impliqués dans le renforcement des capacités des administrations fiscales.

Cadre d’échanges et de discussions en faveur des pays membres d’AFRITAC Centre et d’AFRITAC du Sud, cette rencontre a pour objectifs d’élaborer et mettre en œuvre des stratégies efficaces de mobilisation des recettes TVA à moyen terme, en s’appuyant sur une approche holistique, intégrant à la fois des décisions de politique et d’administration fiscales.

« La TVA est l’impôt qui rapporte le plus de ressources à l’Etat. Et ce séminaire est organisé pour permettre de créer un cadre d’échanges entre les différents représentants de la sous-région afin que les voies et moyens soient explorés pour un rendement optimal de cet impôt sur la consommation », a indiqué François Auguste Akomezogo, le directeur général des Impôts.

Alors que la quasi-totalité des pays de la CEEAC peine à atteindre leur objectif d’accroissement des recettes budgétaires et d’amélioration de la neutralité de la taxe sur les activités économiques, les experts discuteront durant ces quatre jours, pour trouver des solutions pouvant améliorer les principes de gestion.

« Les thématiques qui vous seront présentées durant ce séminaire vous permettront de vous approprier des grands défis que posent l’administration de la TVA, et de vous préparer davantage pour les affronter et au final, vous vous serez procuré des moyens nécessaires pour vous lancer dans une dynamique résolue et agissante de réforme de la TVA », a indiqué Paulo Drummond, coordonnateur directeur d’AFRITAC Centre.

Face à un bilan jugé plutôt préoccupant, il est essentiel aujourd’hui entre autres, d’améliorer la législation de la TVA, d’en élargir l’assiette, de réduire les exonérations, d’appliquer une politique de taux unique et rehausser son seuil d’assujettissement. Mais aussi, de renforcer son administration, de sécuriser le système d’immatriculation, renforcer la qualité et la fiabilité des décalvations grâce à un contrôle fiscal plus offensif, d’accélérer le recouvrement des créances afin de juguler l’accroissement des restes à recouvrer.

« Cette rencontre de Libreville doit en effet être, pour nous, l’occasion de proposer des solutions stratégiques à mettre en œuvre rapidement pour faire face aux contraintes résultant du ralentissement de la croissance économique de notre sous-région. L’objectif étant, bien entendu, de fournir aux administration de nos différents pays, les outils indispensables pour une gestion efficiente de la TVA », a souligné Jeannot Kalima.

Jusqu’au 26 octobre prochain, les experts vont donc discuter difficultés vécus par leurs services et les contribuables autour des sous-thèmes : Performance de la TVA dans les différents pays et identification des principales faiblesses législatives et administratives ; les principaux défis à relever dans la sous-région (analyse de l’efficacité budgétaire de la TVA) et enfin, les stratégies et plans d’action permettant l’amélioration des performances de la TVA.

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