Le belge Van Hool nouveau courtisant de Sogatra



Le ministre gabonais des Transports et de la logistique, Justin Ndoundangoye, a discuté mercredi 3 avril 2019, à Lierre, en Belgique, avec les responsables de la société Van Hool, en vue de remettre la Société gabonaise de transport Sogatra (Sogatra), sur le droit chemin.

Le ministre gabonais des Transports et de la logistique, Justin Ndoundangoye, s’est rendu en Belgique, au siège de Van Hool, à Lierre (une ville de la région flamande du pays), pour voir comment cette entreprise pourrait redresser la Sogatra, qui croule sous le poids des dettes, des impayés de salaire et des grèves du personnel. Ses nombreux bus de transport en panne n’ont plus été réparés depuis plus de deux ans. 

Comme les offres de Marcopolo présentent quelques zones d’insatisfaction du point de vue de la partie gabonaise, le ministère des transports pourrait prendre Van Hool pour équiper Sogatra de nouveaux bus de transport en commun.

Van Hool est une référence en Europe. C’est le principal fournisseur pour les transports en commun belges. C’est aussi une vieille connaissance des autorités gabonaises. Il y a 6 ans, l’usine belge avait fait une offre de qualité. 

Pour Justin Ndoundangoye, « Van Hool avait fait une offre complète de fourniture de bus adaptés, avec un modèle de gestion et de contrôle des recettes, un système de financement, ainsi que l’installation d’un atelier de maintenance au Gabon».

Tous ces atouts réunis ensemble pourraient pousser l’État gabonais à signer une convention avec Van Hool d’ici quelques mois. Un chronogramme des négociations est déjà en gestation.

Ces discussions interviennent au moment où le gouvernement gabonais est aussi en discussion pour signer un nouveau partenariat avec le concessionnaire  brésilien pour la maintenance des bus sur cale et ceux en circulation.

Justin Ndoundangoye veut aussi  relancer  le taxi-compteur avec  Volkswagen en acquérant de nouvelles berlines. 

Le plan de relance de la Sogatra prévoit aussi la construction d’un atelier et la formation sur place d’agents de  maintenance. L’objectif est d’éviter de continuer d’importer la main-d’œuvre et créer plus d’emplois gabonais. Mais pour l’heure l’entreprise envisage de se séparer de 900 de ses employés. 

Pamphil EBO

Livraison
Urban FM