Le bureau de l’ONU en Afrique Centrale désavoue Jean Ping pris en flagrant délit de mensonge.

Dans une note à la presse datée du mardi 19 février 2019, le Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale assure n’avoir jamais reçu d’invitation au profit du candidat malheureux à la présidentielle de 2016. Cette note fait suite à de nombreuses déclarations de M. Jean Ping et ses partisans à propos d’une soi-disant invitation de l’ONU à son encontre. Le gouvernement du Gabon ou parfois la présidente de la Cour Constitutionnelle aurait été à la manœuvre pour empêcher Jean Ping de répondre à une invitation aux Etats-Unis d’Amérique

Relayé par plusieurs médias acquis à sa cause (Echos du Nord, NDLR) la Fake News sur une supposée invitation du perdant de la présidentielle de 2016 à participer à une réunion d’anciens président de l’Assemblée Générale des Nations-Unies à New-York a pris un tournant avec les accusations de Jean Ping dans un média en ligne, interview au cours de laquelle il s’en prenait vertement au représentant de l ‘UNOCA accusant ce dernier de l’avoir empêché d’honorer cette invitation.

Mal lui en a pris, car le bureau régional de l’ONU n’a pas tardé à désavouer publiquement le chef de file de la nouvelle république, alors que nombreux médias dont votre serviteur avant demandé à l’UNOCA de se prononcer sur la question après la sortie de notre confrère Gabonreview  « Ping cloîtré à Libreville.« 

Tout en réitérant son engagement à préserver la paix et la stabilité en Afrique centrale, le bureau régional à informé la presse nationale et internationale de n’avoir jamais reçu d’invitation faite à Jean Ping.

« L’UNOCA confirme que ses services n’ont pas reçu d’invitation à transmettre à M. Ping à ce sujet. Le Bureau n’a jamais été impliqué d’aucune manière dans l’organisation de cette réunion. » 
En langage moins diplomatique, cela veut dire que  l’ONU n’a jamais adressé d’invitation à M. Jean Ping, car elle aurait transité obligatoirement par l’UNOCA dont le directeur général dépend directement du secrétaire général des Nations-Unies. Cette note de presse vient mettre à mal les habitudes d’une certaine presse habituée des Fake-News, et clos le débat et la victimisation nés de cette fausse invitation. 

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