Ouvert au public en 2012, le dispensaire de Bambouchine, a été d’une grande utilité pour les patients demeurant dans ce quartier sous-intégré. Depuis trois ans, il ne fonctionne plus. Et la nature est en train de gagner du terrain autour du bâtiment.
La stratégie du ministère de la Santé de rapprocher les populations des unités de soins semble s’arrêter à la lisière de « Bambouchine » En effet, comme dans ce quartier, plusieurs de ces unités de soins qui avaient pour mission de désengorger les CHU de Libreville et d’Owendo sont dépourvus de produits pharmaceutiques et parfois comme c’est le cas à Bambouchine de prestataires de soins.
Le dispensaire du quartier a mystérieusement cessé de recevoir des patients. Le bâtiment n’est que ruine, des portes et des fenêtres sont arrachés, les pièces qui servaient de bureaux et salles de soin sont dans un état de dégradation avancée. Aujourd’hui les populations de Bambouchine s’en remettre au nouveau ministre de la Santé en espérant que sa caravane, qui visite actuellement les centres hospitaliers du Gabon, fasse étape à Bambouchine.
