S’appuyant sur les discours du 31 décembre 2017 et du 8 juin 2019 du Président Ali Bongo Ondimba, dont l’objet principal était la lutte contre la mauvaise gestion, le Premier ministre Julien Nkoghe Bekalé est revenu sur la série d’audition en cours lors d’une déclaration télévisée ce 19 novembre 2019.
Dans l’après-midi précédant cette déclaration, le Premier ministre s’est rendu à la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite, où il a procédé à la déclaration de ses biens avec 8 mois de retard.
Action qu’il inscrit dans le souci de se plier au vœu du président de la République à une République Exemplaire.
Revenant sur les arrestations et diverses d’auditions d’anciens responsables d’entreprises parapublics, le premier ministre à rappelé que « les dirigeants d’entreprises publiques et ceux de l’administration publique vont, dorénavant et plus que par le passé, devoir procéder à la reddition des comptes quant à leur gestion. » Ceci en vue de mettre fin à la corruption qui compromet le développement du Gabon.
Un constat qui semble tardif alors que le président de la République n’a jamais cessé de tirer la sonnette d’alarme lors de nombreuses interventions.
Balayant d’un revers de main, les interprétations subjectives des partisans des personnalités interpellent et inquiétés, le Premier ministre souhaite ne pas faire d’amalgame entre une vulgaire chasse aux sorcières et une action judiciaire.
Je voudrais rassurer nos compatriotes que toutes les procédures judiciaires liées à ces interpellations seront faites dans le respect des droits de la défense et de la présomption d’innocence.
Voilà qui devrait servir de version officielle face aux quelques interprétations dont certains médias en ligne, l’expertise.
Toutefois, l’opinion publique principale victime de la gabegie et et des détournements massifs d’argent publique, exprime le vœu qu’au-delà des déclarations cette opération livrera des coupables et que les sanctions seront appliquées conformément aux lois en vigeur