Le Gabon joue un rôle important dans la politique environnementale du continent à travers le CAHOSCC dont il a toujours la présidence. Et cet engagement est à juste raison tant notre pays et le continent sont guettés par une menace importante: la montée des eaux.
Résultante du réchauffement climatique, ce phénomène a été au coeur des discutions lors du Forum économique mondial de Davos. La nécessité d’une réponse coordonnée n’est plus à démontrer et aucune action concrète confronterait la planète entière à de graves conséquences.
D’ici 2050, 800 millions de personne seront directement menacées par la montée des eaux et l’Afrique et Asie seront les premières cibles. Nos villes côtières telles que Libreville, Port-Gentil ou encore Mayumba connaîtront d’importants dégâts avec l’érosion côtière qui évolue de 30 à 35 m chaque année dans certains régions.
Le Gabon par la mise en place de son Plan d’Action Climat a un rôle actif dans cette lutte et l’octroi d’une nouvelle tranche de 250 000 000F CFA par le Fonds Vert conforte les autorités du bienfondé de leurs actions. La lutte contre le réchauffement climatique apparaît comme une action primordiale et représente en même temps une opportunité économique pour des pays comme le Gabon couvert à plus de 80% de forêt. A notre nouveau gouvernement de prendre à bras le corps ce défi en adoptant des mesures ambitieuses au bénéfice de la population gabonaise.
