Le Rassemblement des femmes gabonaises pour le changement appelle les «hommes» politique à un «dialogue constructif et contradictoire».

LIBREVILLE, GABON (medias241.com) – Au cours du lancement officiel des activités de l’association dont elle est la présidente, Romys Scheneder Azizet Eboule du Rassemblement des femmes gabonaises pour le changement (RAFEGAC) a appelé, le 16 Décembre 2017 à Libreville, la classe politique gabonaise à organiser un énième «dialogue constructif et contradictoire» afin de sortir du « rejet perpétuel de l’autre actuellement observé».

«Nous ajoutons alors nos voix à celles de ces femmes qui se sont déjà exprimées à ce sujet en appelant les compatriotes sur la table de négociation, pour un dialogue constructif d’arguments contre arguments qui éclaire et édifie de part et d’autre», a-t-elle déclarée.

Cette nouvelle plateforme des femmes entend jouer un rôle déterminant dans la vie politique nationale. Elle appelle entre autres à taire les égos, privilégier le dialogue et surtout préserver le Gabon dans un climat de paix. Le RAFEGAC s’engage à œuvré pour la cohésion sociale et la reconstruction du pays en incitant les femmes à se lever pour jouer clairement et pleinement leurs rôles de mamelles de la patrie.

Romys Scheneder Azizet Eboule n’a pas manquée de souligné que, «le dialogue entre deux compatriotes de bord politique différent n’est pas synonyme de trahison, mais il prévient des maux qui peuvent conduire à la violence».

Elle précise que : « C’est à la femme gabonaise qu’incombe cette tâche principalement et à au RAFEGAC en leur sensibilisant». Car, les gens qui se parlent, ne se tuent pas.

Néanmoins, la présidente rappelle que «l’objectif de sa structure est de combattre avec la dernière énergie les violences orchestrées arbitrairement dans la conservation du pouvoir ou de la conquête de celui-ci, la douleur étant la même».

La présidente du Rassemblement des femmes gabonaises pour le changement (RAFEGAC), Rony Schneider Azizet Eboule a, au terme de son allocution, rappelé également que «le Gabon va mal et s’engouffre dans une crise politique, économique et sociale profonde».

«C’est pourquoi, la responsabilité des femmes gabonaises serait d’aider les uns et les autres et le pays afin qu’il retrouve ses lettres de noblesse. Notamment, sa quiétude, son unité et sa paix».

Elle estime qu’il faut se défaire des positions actuelles pour atteindre cette paix pacifique d’antan. Le nœud de haine qui s’installe entre frères et sœurs gabonais crée ainsi la méfiance et les divisions insensés.

«La seule arme dont le Gabon a besoin, est la parole sans tabou que nous prenons dès aujourd’hui, en même temps que nos responsabilités pour dire aux responsables politiques de tout bord, que nous femmes, avons déjà trop souffert et pleuré. Il est temps que le radicalisme cède la place au consensus. Et ensemble, bâtissons notre maison! Elle sera belle parce que nous y mettons notre amour de femme, d’épouse, de mère, de sœur et de fille. Nous serions certaines de léguer à notre progéniture, une nation unie dans la concorde et la fraternité», a-t-elle conclue.

Passionnée d’art culinaire, Romys Scheneder Azizet Eboule est bien connue du milieu politique gabonais. Elle soutenait l’opposition pendant l’élection présidentielle d’Août 2016.

 

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