Dix mois après sa suppression, le Conseil Gabonais des Chargeurs (CGC) a remonté la pente. Le transfert de ses prérogatives à l’Office des ports et rades du Gabon (OPRAG), a été une bouffée d’oxygène pour les salariés qui ne craignent plus pour leurs emplois.
Après une panique intervenue à l’issue de sa dissolution en février 2019 et le transfert de ses attributions, de ses missions, et de son patrimoine à l’Oprag, le CGC s’est refait une santé. L’Oprag a réussi à redresser la comptabilité de l’organe chargé du transport multimodal au Gabon qui était dans le rouge. En février dernier, lors de sa dissolution, ses salariés cumulaient cinq mois consécutifs sans salaire.
Le gouvernement avait promis que la dissolution du CGC ne menacerait aucun emploi. C’est chose faite. Les contractuels qui constituent les 99% du personnel, peuvent dormir tranquille. En outre, l’outil de production est en train d’être progressivement renouvelé et modernisé. Les perspectives d’avenir sont bonnes. Le climat social est redevenu apaisé.
Sans bénéficier d’une nouvelle source de financement, le CGC a été redressé simplement grâce à une meilleure gestion des recettes issues de ses propres activités.
Rappelons que le CGC encadre le trafic multimodal (terrestre, aérien et maritime) national et international, en s’assurant que les marchandises qui entrent et sortent du Gabon sont couvertes par une autorisation d’embarquement.
Pamphil EBO
