LES DÉPUTÉS REFUSENT LA TAXATION DES RETRAITS D’UN MILLION FCFA ET PLUS EN PREMIÈRE LECTURE

La loi des finances rectificative adoptée le 12 juin 2020 en Conseil des ministres, a introduit une nouvelle taxe, dite « taxe sur les retraits effectués en numéraires auprès des établissements de crédit ». Le ministre en charge de l’Economie et des Finances, Jean Marie Ogandaga, n’aurait pas su convaincre les honorables du bien-fondé de cette taxe. Elle a été rejetée en première lecture par la commission ad hoc de l’Assemblée nationale.

Selon plusieurs sources concordantes, le vendredi 17 juin dernier, les députés n’ont pas été convaincus par les arguments de Jean Marie Ogandaga. « La taxe sur les retraits effectués en numéraires auprès des établissements de crédit, dénommée Taxe de retrait » a été rejetée en première lecture par l’Assemblée nationale.

L’initiative de cette taxe de l’ordre de 2% sur les retraits effectués en numéraires auprès des établissements de crédit, pour les sommes de 1 million de Fcfa et plus, a pour objectif, entre autre, « d’accélérer le changement d’habitude des usagers, en les incitant économiquement à privilégier les transactions numériques ou traçables ».

L’article 7 de la loi des finances rectificative précise ce qui suit : « Sont redevables de la taxe de retrait, toutes les personnes physiques ou morales qui effectuent des retraits de sommes d’argent, d’un montant supérieur ou égal à un million de francs CFA. Ce seuil est mensuel ».

Maxime OWONO

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