La question des conditions de détention des détenus franco-gabonais a constitué l’un des sujets abordés, entre l’ambassadeur français au Gabon, Philippe Autié et la ministre de la Justice Garde des sceaux, Erlyne Antonella Ndembet-Damas.
L’ambassadeur de France au Gabon a expliqué que le bon déroulement du séjour des détenus franco-gabonais à la Prison centrale de Libreville ne souffre d’aucune contestation. Ces détenus reçoivent bien la visite des proches, a relevé le diplomate de l’Hexagone, avant d’ajouter « qu’ils bénéficient de soins médicaux et d’autres attentions », lesquels s’inscrivent dans le strict respect des droits de l’Homme.
C’est là où la phrase du sociologue québécois Albert Brie « la vérité n’a pas de chance quand elle tombe entre les mains de ceux ne se trompent pas », prend tout son sens.
Philippe Autié, a toutefois indiqué qu’il suit une avec attention particulière leurs dossiers parce qu’ils bénéficient d’une protection consulaire de la France.
Il a aussi proposé un système d’aide judiciaire visant l’inventaire des dossiers des prisonniers des deux Etats.
Il y a près de deux mois, détenteur de la double nationalité franco-gabonaise, Brice Laccruche Alihanga et son frère Gregory ont déposé une plainte en France pour « détention arbitraire ».
Cité par le quotidien L’Union, l’ambassadeur de France vient de porter le coup de grâce à toutes les rumeurs qui entourent les conditions de détention de Brice Laccruche Alihanga.
Pamphil EBO
