Représentant une catégorie restreinte de la population gabonaise, les handicapés composent à peine environ 1% de la population gabonaise. Si durant les années antérieures, cette catégorie sociale était marginalisée, depuis quelques années, elle bénéficie d’un regard tout à fait particulier.
Selon le dernier classement de 2013, le Gabon compterait 37 789 personnes en situation de handicap. Alors que huit ans se sont écoulés depuis ce recensement, l’intégration sociale de cette catégorie dans la société gabonaise, en dépit de quelques échecs, est en bonne voie au Gabon.
Il faut dire que la création de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) et la prise en compte par cette fondation, du problème de la situation de ces personnes a beaucoup fait évoluer les choses. La situation de handicap, considérée comme un frein à l’insertion scolaire et socioprofessionnelle a en effet beaucoup changé.
Il y a quelques années, la nomination au Gouvernement de Jonathan Ndoutoume Ngome a permis de changer la donne et offrir l’opportunité aux personnes souffrant d’un handicap de croire qu’ils avaient aussi leur place et leur mot à dire dans les grandes instances de la République. Son passage a d’ailleurs été très apprécié au sein du gouvernement.
En avril dernier, pour promouvoir l’insertion professionnelle des handicapés dans le domaine du sport, le gouvernement a entériné la réforme accordant des bourses spécifiques aux sportifs, élèves vivant avec un handicap. Outre ces quelques avancées, c’est tout le regard de la société sur le profil des personnes vivant avec un handicap qui a changé.
Ce pas en avant, à bien des égards, tient de l’engagement de la FSBO qui, dans son combat pour la solidarité partagée, place cette catégorie sociale au cœur de sa politique. C’est-à-dire qu’elle s’investit par des soutiens multiformes en direction des handicapés.
Michaël Moukouangui Moukala
