LES LEADERS DE L’OPPOSITION SNOBENT LE DRAPEAU D’UN PAYS QU’ILS VEULENT DIRIGER

Pourtant dirigée exclusivement par d’anciens membres du parti au pouvoir, des ministres et présidents d’institutions pendant plusieurs décennies, donc des personnels politiques rompus aux rites républicains, l’opposition gabonaise ne sort pas grandi de ce boycott.

La presse favorable et partisane de ce camp politique s’est empressée de réduire la célébration républicaine de la journée du drapeau, à une cérémonie entre pedegiste et de célébrer le boycott de ses chefs. Une posture clivante qui ne participe pas au renforcement de l’unité nationale voulue par les pères fondateurs dont se prévalent les commanditaires de cette presse.

Il est tout de même curieux ou alors il s’agit d’une forme de médiocrité de voir des gens qui ont « servi » le Gabon au plus haut niveau politique au sein des institutions de la République se réjouir de snober la journée du drapeau d’un pays qu’ils aspirent à diriger.

Même ceux qui sont « nés » dans l’opposition et n’ont pas attendus d’être exclus d’un parti au pouvoir, tels que les illustres Pierre Mamboundou, Simon Oyono Aba’a avaient ce sens de l’Etat, et du bien commun que sont la république et ses symboles. Ce qui rend risible la colère de ceux dont la carrière et la fortune n’auraient jamais pu se faire en dehors du PDG, ou alors estiment-ils être plus fâchés que ceux qui dénonçaient la « mal gouvernance » « la vie chère quand eux pataugeaient dans les arcanes du pouvoir ?

L’hymne national, le drapeau et tout ce qui matérialise la République Gabonaise sont au dessus des clivages politiques et encore plus des frustrations. Il n’y a rien de gratifiant à se prévaloir de les boycotter.

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