Les mouroirs de Nzeng-Ayong ne tueront plus

Le ministère de la Santé, de la protection sociale, et de la solidarité nationale, a publié lundi, 8 avril 2019, la liste noire de 35 structures sanitaires fermées à l’issue de l’opération de contrôle des structures sanitaires de Libreville.

Le quartier Nzeng Ayong se distingue négativement avec 5 structures sanitaires fermées. Les cliniques clandestines des communes de Libreville, où plusieurs patients ont perdu la vie alors qu’ils avaient toutes les chances d’être sauvés dans des structures normales, ont été sanctionnées notamment celles du quartier Nzeng-Ayong.

C’est dans ce quartier de Nzeng-Ayong, où il y avait la plus forte concentration de cabinets de soins qualifiés de  »mouroirs » par la ministre en charge de la santé.  »On ne peut pas laisser ouverts ces mouroirs qui mettent en danger nos vies ‘‘, avait déclaré  de Denise Mekamne.

Il s’agit de la Polyclinique GDA de Bertin Pambo Pambo, le cabinet de soins infirmiers MITI de Michel Kulembikisa Kutsoni, le cabinet d’accouchement Trinité Sainte de Dickewu Adzoua, la clinique médicale Nelson Mandela, appartenant à Emery Massamba Bin Massamba.   

Dans cette liste noire, Akebé-Ville arrive en seconde position avec 2 cliniques fermées définitivement (le cabinet d’accouchement Dieu est capable de Doris Alodzie et Les Maladies résistantes et chroniques de Moro),  et 2 fermées partiellement (la clinique des Cinq palmiers et la policlinique Saint-André).  Dans ce registre négativement,  à Derrière-la-Prison, 3 cliniques ont également été totalement fermées. Il s’agit du cabinet médical Dorcas de Philibert Yamgambi Bonyololo, du cabinet d’accouchement Sainte Juliette de Bernadette Bouanga et du cabinet médical de phytothérapie Mandela, dirigé par Johnson Abag-Ya.

Parmi les dysfonctionnements observés dans ces faux cabinets médicaux, il y avait l’exercice illégal de la médecine (personnel non diplômé), la vétusté des équipements, l’état d’insalubrité très avancé, les chambres de maison transformées en bloc opératoire etc. Selon le ministère de la Santé, 96 structures sanitaires ont été contrôlées depuis le 29 janvier 2019, à travers les communes de Libreville, d’Akanda et d’Owendo. 35 d’entre elles ont été fermées définitivement. 10 structures ont été fermées provisoirement et 12 ont été fermées partiellement.

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