Les taximen régularisent les pièces afférentes à la circulation à la mairie de Libreville

Au détriment de leur occupation quotidienne , les taximen ont été contraints de se rendre ce mercredi 17 juillet 2019 au centre d’immatriculation de la mairie de Libreville, où la date butoir fixée au 16 juillet a été dépassée. Une situation à l’origine de la pénurie de taxis partout dans la ville.

Les propriétaires de taxi avaient jusqu’au 16 juillet 2019 pour régulariser leurs documents afférents au transport en commun. Ils ont tellement pris du retard qu’il ne leur restait plus que quelques heures pour la plupart d’entre eux pour entrer dans l’illégalité.

Des centaines des taximen se sont retrouvés au centre d’immatriculation de la mairie de Libreville pour régulariser leurs taxes.

C’est ce qui a causé la pénurie des taxis ce mercredi à Libreville. Un calvaire qui va continuer toute cette semaine. Pris au dépourvu par les taximen retardataires, les services de l’hôtel de ville ont décidé d’allonger le délai de régularisation de 2 mois et 15 jours.

Mais pour beaucoup de taximen, ce sursis peut s’accompagner de pénalités. C’est pourquoi ils ont choisi de consacrer toute leur attention à l’affichage des vignettes sur les portières des taxis, qui bat son plein.

« Les taxis étaient rares aujourd’hui et beaucoup d’usager ont fait la marche pour aller au travail ou vers d’autres destinations. D’autres ont préféré rebrousser chemin », a déclaré un piéton, au niveau de l’échangeur des Charbonnages.

Pour régulariser leur situation, les taximen doivent entre autres débourser 26 000 FCFA pour la quittance, 151 000 FCFA pour le numéro de la portière et 110 000 FCFA pour la patente notamment.

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