En l’espace de 10 ans, soit de 2010 à 2020, l’espérance de vie au Gabon, a bondi de plus de 7 ans. Elle est passée de 58 à 65 ans, pour se situer au-dessus de la moyenne de l’Afrique subsaharienne (60 ans). C’est ce qui ressort du dernier rapport de la Banque africaine de développement (BAD). Selon le BAD, le secret de cette envolée porte le nom de Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
La prise en charge des personnes vulnérables est un engagement des plus hautes autorités depuis une dizaine d’années. Avec le renforcement des services de la CNAMGS, la santé des populations s’est accrue fortement. Le dernier rapport de la Banque africaine lié aux perspectives économiques et sociales en Afrique l’atteste. Il indique qu’en 2018 d’ailleurs, le pays a enregistré la valeur la plus élevée (66,19 ans).
A titre de comparaison, l’espérance de vie du Gabon (65 ans), est au-dessus de la moyenne en Afrique centrale (58 ans) et de la moyenne en Afrique subsaharienne (60 ans). Le degré de mobilisation de la CNAMGS, pierre angulaire de la politique sociale du pays est donc remarquable. D’abord réservée aux plus démunis, la CNAMGS s’est étendue à toute la population. Avec des consultations et des actes pris en charge de 80 à 100 %.
En avril 2020, le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, a créé un fond personnel d’un montant de deux milliards 100 millions de FCFA (2,100 milliards) pour régler le ticket modérateur des gabonais économiquement faibles auprès de la CNAMGS pour leurs soins médicaux durant 6 mois.
Pamphil EBO
