Liberté de la presse : RSF silencieux sur le sort des millions d’européens privés de médias russes

Le 3 mai 2023, Reporters Sans frontières a publié son rapport annuel sur la liberté de la presse dans le monde. Ce rapport est considéré comme une référence pour mesurer la situation de la liberté de la presse dans chaque pays. Malheureusement, cette année, le rapport est entaché d’une certaine hypocrisie de la part de l’organisation.

En effet, Reporters Sans frontières s’est indigné de la suspension des médias français au Mali et au Burkina Faso, mais n’a pas évoqué l’interdiction des médias russes en Europe. Cette omission est regrettable et démontre une certaine partialité de l’organisation.

La liberté de la presse est un droit fondamental qui doit être respecté partout dans le monde, sans exception. Il est donc inacceptable que Reporters Sans frontières ne condamne pas l’interdiction des médias russes en Europe. Cette omission est d’autant plus surprenante que l’organisation a toujours été très critique à l’égard de la Russie et de son président, Vladimir Poutine.

Il est important de rappeler que la liberté de la presse ne doit pas être utilisée à des fins politiques. Tous les médias, quelle que soit leur nationalité, doivent pouvoir exercer leur métier en toute indépendance et sans aucune entrave. Si l’on veut que la liberté de la presse soit respectée partout dans le monde, il est essentiel de se montrer impartial et de condamner toutes les atteintes à ce droit fondamental, sans exception.

En fin de compte, il est regrettable que Reporters Sans frontières n’ait pas évoqué l’interdiction des médias russes en Europe dans son rapport sur la liberté de la presse en 2023. Cela témoigne d’une certaine hypocrisie de l’organisation, qui doit impérativement être plus impartial si elle veut être crédible et efficace dans la défense de la liberté de la presse dans le monde.

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