Lutte contre le Sida au Woleu-Ntem : L’ONUSIDA sollicite le leadership de Dieudonné Minlama.

LIBREVILLE-GABON (medias241.com)- Françoise Ndayishimiye, la directrice pays de l’ONUSIDA au Gabon a sollicitée le leadership de Dieudonné Minlama, leader d’opinion dans la province du Woleu-Ntem (nord du Gabon) et de président d’Ensemble pour la République, un parti politique (centriste) pour la lutte contre le VIH-Sida.

Accompagnée du Révérend Pasteur Rostand Essono Ella, coordinateur du Réseau des confessions religieuses et de la société civile sur la santé de la reproduction, l’hôte de Dieudonné Minlama l’a invité à se mettre ensemble pour venir à bout des transactions sexuelles, de la prostitution, des relations intergénérationnelles, de l’absence de dépistage et de traitement du VIH-Sida dans la région où ce dernier est-justement-ressortissant.

Région frontalière avec le Cameroun et la Guinée Equatoriale, le Woleu Ntem a un taux de prévalence du VIH-Sida le plus élevé, soit 7,1% contre 4% au niveau national.

La représentante de l’Onusida n’a pas manqué d’informer celui qu’elle rendait visite de sa volonté à effectuer des dépistages dans cette région du pays pour mieux s’imprégner de la situation.

«Avec notre synergie, je suis convaincue que 90% de la population dans le Woleu Ntem pourront être dépistées, et 90% de la population infectée pourront suive un traitement du VIH-Sida dans le but de stopper les décès prématurés liés à cette maladie », a-t-elle indiquée.

En tant que leader de cette province, M. Dieudonné Minlama Mintogo a reconnu que les statistiques sur le SIDA dans le Woleu-Ntem sont inquiétantes. Attaché toujours au bien-être des populations, il n’est pas resté insensible à ce plaidoyer de l’Onusida surtout face à cette situation préoccupante du VIH-Sida dans le Woleu-Ntem. Raison pour laquelle il a pris un engagement de travailler avec Mme Françoise Ndayishimiye pour mener une lutte acharnée contre cette pandémie dans le Grand Nord.

«Cessons de faire du SIDA un tabou. Nous devons considérer le SIDA comme les autres maladies : le paludisme, le diabète, l’hypertension, c’est à partir de ce moment que nous prendrons une revanche sur elle»,  exhortait Dieudonné Minlama dans une récente déclaration lue à l’occasion de la Journée Mondiale de lutte contre le Sida.

Les deux parties ont convenu de mobiliser toutes les forces vives, à savoir : le secteur privé, les confessions religieuses, les associations, les ONG et l’administration. Tous seront mis à contribution afin d’apporter une riposte vigoureuse contre cette pandémie.

 

 

 

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