Au moment où les autorités gabonaises viennent de lancer une vaste campagne nationale de sensibilisation à la loi portant lutte contre les violences faites aux femmes, notre grand confrère affiche en Une de ce jeudi 14 avril 2022, le cas d’un « homme spolié par son ex épouse » une banale dispute entre époux en Une d’un quotidien national, ce n’est pas commun.
Pour certaines rédactions, l’actualité nationale doit vraiment ne pas être fournie pour en arriver à ce point. Selon le journal, l’union, ce cas de spoliation serait légitimé par une décision judiciaire, elle-même basée sur de fausses accusations de violences conjugales.
La victime de la « méchante épouse » serait un professionnel de la communication, un statut qui pourrait justifier l’investissement quasi sanguin du journal l’Union à remettre en cause une décision de justice civile et à en faire sa Une.
La victime de l’Union, n’aurait-elle pas été plus avisée à confronter son accusatrice ou du moins mettre en évidence l’absence de pièce attestant des cas de violences conjugales devant le juge ? Au Gabon, la justice se rend sur pièce, cette campagne de diabolisation des juges pourrait ne pas servir les interdits de ce professionnel de la communication ?