Mandji : Un preneur d’otages qui avait blessé deux gendarmes abattu par les forces de l’ordre.

Glen Patrick Moundendi, 34 ans, a été abattu par un tir de riposte des forces de l’ordre à l’issue d’une prise d’otage au cours de laquelle il retenait 3 employés de son ancien employeur au moyen d’une arme à feu.

Les trois otages, employés de M.O SÉCURITÉ, un sous-traitant de la compagnie pétrolière ADDAX, ont été retenus pendant près de 48 heures par Glen Patrick, qui, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, prétendait agir pour que l’entreprise pétrolière respecte ses engagements en matière d’emplois dans la région.

Une issue malheureuse.

L’intervention des forces de l’ordre a permis la libération des otages. Cependant, dans sa fuite, Glen Patrick aurait tiré sur ces derniers, blessant deux gendarmes avant de prendre la fuite afin de capturer un autre employé de l’entreprise « OR’NEL », peut-on lire dans les colonnes de certains médias.

Il aurait finalement été abattu après un échange de coups de feu visant à libérer ce 4e otage. Une issue malheureuse qui soulève de nombreuses questions, notamment sur la provenance de l’arme et sur d’éventuelles complicités.

Une récupération politique.

La récupération politique de ce drame n’a pas tardé. L’opposant et candidat à la présidence de la république, Pierre Claver Maganga Moussavou, a parlé d’« assassinat d’un Gabonais qui revendiquait » sans un mot pour les familles des 4 victimes de la prise d’otages ou de celles des deux gendarmes blessés.

Un populisme qui ne dit pas son nom et dont l’opinion publique se serait volontiers passée. Pour rappel, s’il faut regretter qu’il y ait eu mort d’homme, prendre en otage des compatriotes gabonais en les menaçant de mort avec une arme à feu est un crime. L’enquête ouverte devrait édifier l’opinion publique et les politiques qui seront déjà sans doute passés à autre chose à récupérer.

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