Okondja : l’école publique communale D d’Olongo fait peau neuve

La commune d’Okondja, au Gabon, a été témoin d’une belle initiative de développement local menée par Sleydge Olimbi-A-Bamba, un jeune entrepreneur originaire de la région. Pendant son séjour parmi les siens, il s’est consacré à la rénovation complète de l’école publique communale D d’Olongo.

Face aux nombreuses plaintes et cris de détresse de la population concernant l’état de l’école publique communale D d’Olongo, ce jeune altruiste a entrepris une rénovation totale de l’établissement après de longues discussions avec le directeur de l’école et quelques enseignants. Il convient de souligner que toutes les dépenses liées à cette rénovation ont été financées sur ses propres fonds.

 

Avant d’entamer les travaux, Sleydge Olimbi-A-Bamba a contacté la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) afin de régler les arriérés de factures d’eau et d’électricité. Il a également acheté des câbles électriques et des tuyaux d’eau pour assurer l’alimentation en eau et électricité de l’école. Les 12 toilettes existantes ont été entièrement remplacées par de nouvelles installations équipées de portes neuves, accompagnées d’une petite quincaillerie toute neuve. Des travaux d’étanchéité ont été réalisés sur le toit du bâtiment principal, tandis que les plafonds dégradés ont été déposés pour être remplacés par des contreplaqués flambant neufs. Les murs ont été soigneusement nettoyés et des travaux de peinture intérieure et extérieure ont été effectués.

À travers ce geste philanthropique envers le corps enseignant et les élèves, ce natif d’Okondja apporte sa modeste contribution à l’éducation. Malheureusement, notre rédaction n’a pas réussi à obtenir de commentaire de la part de l’auteur de cette action, qui est largement saluée par la population et le personnel éducatif.

Il convient de rappeler que cette école, qui compte un peu plus de trois cents élèves, avait été abandonnée à son triste sort. Aucune facture d’eau ni d’électricité n’avait été réglée, les huit toilettes destinées aux élèves ainsi que les quatre réservées aux enseignants étaient totalement hors d’usage. Les regards étaient cassés, les fosses septiques obsolètes, et toutes les robinetteries étaient hors service. Les toilettes présentaient des portes défoncées et la quincaillerie faisait cruellement défaut. L’école était plongée dans l’obscurité, sans électricité, et le bâtiment des toilettes ne disposait d’aucun câblage électrique.

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