BITAM, GABON (medias241.com)- Identifié comme l’un des axes d’affaires clés d’Olam en 2009, la culture de l’hévéa se porte bien à Bitam, dans le Woleu-Ntem. «Nous avons finalisé les opérations de planting», a confié le directeur général d’Olam Rubber, Subramanian Pérumal.
«Nous sommes au-dessus des normes de croissance 6 ans après la mise sous terre des premiers plants», a déclaré M. Pérumal. Pour lui, une bonne partie d’hévéas (au niveau du tronc) ont déjà atteint les 50 centimètres de diamètre exigés pour lancer la phase de saignée, c’est-à-dire la récolte.
Etendue sur 28 000 hectares, le site de Batori, avec ses 2761 hectares plantés en 2014, 3052 hectares en 2015 et 2773 hectares en 2016, sa plantation d’hévéa de 10 860 hectares connait une croissance extraordinairement positive 6 ans après.
La norme pour lancer la récolte d’une plantation d’hévéa est de 7 ans. Au regard de la croissance précoce de celle de Bitam, l’expert malaisien souhaite raccourcir ce délai. La récolte du latex, produit destiné à la fabrication du caoutchouc, pourrait donc démarrer plus tôt. Un hectare d’hévéa produira au minimum 2000 kg de caoutchouc, selon les prévisions.
« Au fur et à mesure que nous approcherons de la période de récolte, nous allons former les personnes préalablement recrutées pour la saignée», a affirmé le directeur général d’Olam Rubber.
La conduite d’Olam Rubber, d’une manière éthique, socialement responsable et écologiquement durable fait partie de la stratégie continue du groupe singapourien depuis de nombreuses années. En 2012, cette approche a été intégrée dans le cadre d’affaires global d’Olam.
Cultiver de manière responsable vise, selon le directeur général d’Olam Rubber, à assurer que la croissance rentable est réalisée de manière éthique, socialement responsable et écologiquement durable. Pour s’être en phase avec ces trois piliers de soutien, qu’Olam Rubber s’est engagé à protéger l’environnement et soutenir les agriculteurs et les collectivités.
L’environnementale touche la lutte contre le carbone, avec la valorisation de certaines essences de bois. «Ce travail est fait en collaboration avec le ministère des Eaux et Forêts. Les revenus issus de la vente du bois sont destinés à alimenter notre fonds social, qui sert à financer certains projets dans les villages impactés par notre activité», a conclu Cédric Bouessi.
Olam Rubber a également construit et réhabilité des logements pour enseignants et infirmiers des villages impactés par son activité. Panneaux solaires, pompes hydrauliques, entretien de routes sur plus de 500 km, etc. sont aussi à mettre à l’actif de la société.
«Olam nous a donné des beaux logements et une belle école mais plus Olam nous donne, plus nous en demandons. C’est ainsi que nous demandons avec insistance les unités de soins. Parce que nous avons des enfants à l’école préprimaire mais malheureusement nous sommes loin d’Assock situé à 10KM, franchement avec ca nous avons d’énormes problèmes », a déclaré Zolo Ella Samuel, le chef de village d’Akoulezock
Olam a établi un partenariat avec le gouvernement de la République du Gabon dans le cadre d’une coentreprise 60/40 visant à développer 11 000 hectares (ha) de plantations de caoutchouc à Bitam.
