OLIVIER DIBASSO : « NOUS SALUONS LA MESURE DE RÉOUVERTURE DES SNACK-BARS MAIS… »

Après plusieurs mois d’inactivité, les snack-bars pourront rouvrir et exercer après les heures de couvre-feu. Cette décision, bien accueillie par le Collectif des établissements de nuit du Gabon est toutefois conditionnée, pour les employés et clients de ces structures, par la présentation d’un Test PCR ou d’un carnet de vaccination Covid-19 valides.

Interviewé hier, mardi 02 novembre 2020 dans une structure de restauration de la place, Olivier Dibasso, porte-parole du Collectif des établissements de nuit du Gabon n’a pas manqué de saluer la décision de la reprise des activités des snack-bars dès le 15 décembre prochain.

« Nous saluons cette décision de manière positive, car elle permettra aux établissements dont les bars et snack-bars d’exercer après les heures de couvre-feu », a-t-il laissé entendre.

Pour le Collectif, la condition des Tests PCR ou du vaccin pour accéder à ces structures n’est pas en soit un problème, puisque d’après Olivier Dibasso, le collectif s’est depuis le début de cette pandémie, manifesté dans le sens du gouvernement en plébiscitant la campagne de vaccination.

En effet, estime-t-il, au-delà de l’aspect financier, social et économique, il y a d’abord la santé. « Nous sommes pour la vaccination car c’est la voie de sortie de cette pandémie qui impose son diktat depuis près de deux ans », a-t-il ajouté.

Malgré leur reconnaissance du rôle de la vaccination, le collectif pose un problème tout aussi important. Celui des moyens. En effet, la persistance de la crise sanitaire a affecté les activités de ces établissements. Faute d’un soutien financier conséquent de la part du Gouvernement, certains ont été contraints de mettre la clé sous la paillasson.

« Nous avons reçu une aide d’un certain montant. Si je dois prendre uniquement les établissements membres de notre collectif, cette aide, malheureusement, ne couvre même pas les simples loyers de la grande majorité d’entre nous », ajoute le porte-parole du collectif.

Le souhait du collectif est que le Gouvernement réactualise et réévalue cette aide, en plus des exonérations des taxes sur environ trois ans dont bénéficient les acteurs de ce secteur. Par ailleurs, le Collectif ne souhaite pas également une réouverture qui va s’achever dans quelques mois. « Il ne faudrait pas qu’on rouvre et que dans un ou deux mois plus tard, on se retrouve à refermer », a-t-il circonscrit.

Quant aux boîtes de nuit, le Collectif plaide pour la réouverture de ces établissements. Car d’après Olivier Dibasso, « nous ne nous expliquons pas que le protocole sanitaire qui concerne les restaurants et les snack-bars ne soit pas appliqué à ces établissements. »

Michaël Moukouangui Moukala

Livraison
Urban FM