Le président de la Coalition pour la nouvelle république (CNR) et chef autoproclamé de l’opposition gabonaise a reçu en audience, le 30 novembre dernier, Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) et probable candidat à l’élection présidentielle de 2023.
Ces dernières semaines, Jean Ping avait été critiqué dans la presse pour son manque de soutien aux initiatives de l’opposition plurielle, depuis qu’il a été lâché par la quasi-totalité des personnalités de premier plan qui avaient soutenu sa candidature en 2016. Notamment un certain ALEXANDRE BARRO CHAMBRIER, qui a décidé de renforcer la présence de son parti politique sur le terrain.
Seul et sans parti politique ( il n’est que militant de base du PGP , NDLR) Jean Ping se verrait bien en faiseur de roi dans le cadre d’une candidature unique de l’opposition. Son statut d’ancien candidat unique de ce camp politique rendrait cette posture légitime. Même si l’idée n’est pas partagée par toutes les oppositions.
C’est d’ailleurs le sens donné à la rencontre entre les deux hommes par ALEXANDRE BARRO CHAMBRIER qui a déclaré être honoré par cette rencontre. Pour le président du RPM : « L’échange fructueux qui a caractérisé cette rencontre renforce notre espérance en une opposition unie et déterminée, porteuse de grands desseins pour le pays. »
Plus désorganisée et affaiblie que jamais, l’opposition gabonaise rêve d’unité. Lors de la rentrée politique de la faction de l’Union nationale qu’elle dirige encore, Paulette Missambo a appelé elle aussi à l’unité, comme Mike Jocktane avant elle, mais reste à savoir autour de qui. Les uns et les autres ayant déjà fait la preuve de leur incapacité à faire taire sincèrement leurs égos.