LIBREVILLE, GABON (medias241.com)- Séraphin Ndaot Rembogo,le président Conseil national de la démocratie (CND) a ouvert la 4ème session du s’est ouverte ce 19 décembre 2017 à Libreville, en présence du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, des présidents des institutions constitutionnelles, des partis politiques et du corps diplomatique.
On pouvait noté la présence de Guy Nzouba Ndama, président des Democrates(opposition) et soutien de Jean Ping lors de l’élection présidentielle 2016.
Dans son dicours circonstanciel, Me Séraphin Ndaot Rembogo s’est réjoui de « l’apport non négligeable du CND dans les réformes institutionnelles » obtenues lors du dialogue politique d’Angondjé et de nature à « consolider les acquis démocratiques. »
D’autant que les discussions convoquées par le Président Ali Bongo Ondimba ont imposé « la substitution de la violence, comme moyen, à la concertation rigoureuse, comme solution dogmatique des tensions politiques.»
Justement, le président du CND a réagit sur la révision constitutionnelle, objet de polémiques avec une partie de l’opposition et de la société civile.
«Ce projet est de nature à consolider les acquis démocratiques et à imposer la substitution de la violence comme moyen, à la concertation rigoureuse, comme solution dogmatique des tensions politiques».dira–t-il.
Le président du CND rassure l’opinion gabonaise, «qu’aucune disposition du projet» querellé, «n’est de nature à induire ni une monarchie absolue, ni une monarchie constitutionnelle, ni même une monarchie parlementaire, moins encore une monarchie héréditaire.» Mieux encore, «la forme Républicaine de l’Etat demeure» précise–t-il.
Le Conseil national de la démocratie (CND) est un organe consultatif permanent chargé d’élaborer un ‘Code de bonne conduite à l’usage des acteurs de la vie politique nationale’, et d’assurer la médiation dans les conflits opposant les acteurs et les partis politiques entre eux. Quant aux articles 6, 8 et 11, ils sont complétés par des alinéas nouveaux afin d’ouvrir le Conseil à tous les partis politiques légalement reconnus et de permettre au Président de la République de faire des communications non ouvertes à débat à l’ouverture et à la clôture de ses sessions.