Sur 1 174 dossiers enregistrés, 668 enfants apatrides ont reçu la semaine dernière, leurs actes de naissance dans les départements du Woleu (Oyem) et Haut-Ntem (Minvoul).
La cérémonie s’est déroulée à l’Hôtel de Ville d’Oyem, en présence du gouverneur du Woleu-Ntem, Jules Djéki, du procureur de la République près le tribunal de première instance d’Oyem, Périne Ada Obiang et d’autres autorités civiles et militaires de la localité.
Les magistrats du tribunal ont établi les 668 jugements supplétifs, avant de les transcrire en actes de naissance par les centres d’état civil d’Oyem et de Minvoul. Le reste des dossiers est en cours de traitement.
Le gouverneur de la province a manifesté sa joie quant au fait que “beaucoup de compatriotes accèdent désormais à la citoyenneté et à la protection civile”. “C’est un processus qu’il faut encourager. Nous ferons le maximum pour faire en sorte qu’au niveau de la province, qu’il y ait moins de cas de cette nature”, a-t-il ajouté.
Ce projet est réalisé par le gouvernement gabonais, via le ministère de la Santé et des Affaires Sociales, en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef).
Jaël Enzeng
