Le PIB réel du Gabon affichera 3,1% en 2019 selon le Fonds monétaire international (FMI). Il était de 1,2% en 2018.
Le Fonds monétaire international (FMI), a publié vendredi 12 avril, à Washington, aux États-Unis, le rapport sur les perspectives économiques en Afrique subsaharienne. Pour l’instance financière internationale, il n’y a aucun doute. En 2019, la croissance du PIB réel du Gabon sera de 3,1%. Elle sera nettement en hausse par rapport à 2018 où on parlait de 1,2%.
En 2020, le Gabon fera encore mieux. Le PIB réel passera à 3,9%. Cependant, la plus forte hausse connut dans l’histoire du Gabon a été enregistrée en 2015 avec 5,4%. La croissance de la Centrafrique, pays en guerre, sera en revanche supérieure à celle du Gabon. 5% en 2019 et autant en 2020.
Le meilleur pic de croissance de 2019 sera enregistré au Congo-Brazzaville, à une valeur de 5,4%. Paradoxe l’année suivante, en 2020, où le PIB réel va chuter lourdement à 1,5%.
Mais le Cameroun gardera sa réputation de locomotive de la CEMAC avec une croissance du PIB réel à 4,3% en 2019 et à 4,7% en 2020. Malgré les perspectives intéressantes de la RCA et du Congo-Brazzaville, c’est le Tchad qui arrivera en seconde position derrière le Cameroun. Avec l’une des plus belles performances dans la région: 4,5% en 2019, le Tchad n’en restera pas là. Son PIB réel devrait vite s’accélérer en 2020, pour grimper jusqu’à 6.0%.
Face à ces bons résultats, la Guinée équatoriale devient un mauvais élève de la CEMAC. Ce pays endossera la croissance la plus négative de la zone avec -4.0% en 2019 et -4,7% en 2020.
Selon le FMI, la chute des prix des matières premières, le pétrole notamment, a fortement pénalisé les perspectives économiques des pays de la CEMAC. Les cinq pays exportateurs de pétrole de la CEMAC sont le Cameroun, le Congo Brazzaville, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad. Seule, la Centrafrique ne l’est pas.
Pamphil EBO