POLITIQUE : BARRO CHAMBRIER EN PROMOTEUR DE LA VIOLENCE DANS LA NGOUNIÉ ?

En déclarant à la maigre assistance venue l’écouter lors de son déplacement de campagne Mamiengué que « Les affaires de bandit se régleront en bandit » L’ancien ministre du Budget puis du pétrole a-t-il voulu plastronner devant une assistance qui ne savait pas qui il était avant son arrivée ou bien dispose-t-il vraiment des moyens de créer la chienlit si le résultat des urnes en 2023 n’obéissait pas à ses ambitions.

Faute de faire le bilan de sa longue présence aux affaires, Alexandre Barro Chambrier semble avoir la violence verbale pour stratégie de conquête du pouvoir. Il ne passe plus un jour sans que le fils du Dr Eloi Rahandi Chambrier ne gratifie l’opinion publique d’un langage digne d’un vas-t-en guerre. Quand il ne désigne pas ses anciens camarades du parti démocratique gabonais dont il a été exclu par le terme, ces gens-là », Barro Chambrier se mue en chef rebelle dont le discours se limite exclusivement à des menaces et à des invectives.

C’est devant une population rurale qui ne savait rien de lui cinq minutes avant qu’Alexandre Barro Chambrier a vanté son expérience au Fonds Monetaire International ( FMI) une expérience qui selon ses proches serait un atout pour « relever le pays du pays marasme ». Ces derniers oublient sans doute que c’est lorsque que leur champion était ministre du Budget que le Gabon a été soumis aux plans d’ajustements qui ont conduit à la privatisation pure et simple de plusieurs entreprises dont la Poste, pour le résultat que l’on sait. Mais qui vient de loin à beau mentir sans peur d’être démenti.

La violence verbale d’Alexandre Barro Chambrier à chacune de ses sorties, si elle est une maladresse de la part d’un responsable de son niveau, donne de l’eau au moulin de ceux qui pensent qu’Alexandre Barro Chambrier est l’agent double d’un pays voisin, le Congo pour ne pas le citer, qui lui fournirait les moyens de régler ses affaires en bandit.

Suppositions ou pas, la dérive langagière de ce dernier devrait interpeller les autorités et tous ceux pour qui le Gabon mérite des débats plus dignes. « On sait où ça commence, mais pas où ça termine » disent certains. S’étant lancé à la course aux suffrages plusieurs mois avant et au mépris des règles, Alexandre Barro Chambrier ne ferait-il pas mieux de revoir sa copie, de parler de projet, parler chiffres, perspectives, au lieu de singer un violent maquisard ?

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