POLITIQUE : « LE PLAN D’ACCÉLÉRATION DE LA TRANSFORMATION VA MÉTAMORPHOSER NOTRE ÉCONOMIE » -OSSOUKA RAPONDA

« le Plan d’Accélération de la Transformation 2021–2023, qui a été au cœur du séminaire gouvernemental, va métamorphoser notre économie et consolider notre modèle social.Il marque une rupture radicale dans la conduite de l’action publique au Gabon» a déclaré le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda lors de la dernière journée du séminaire gouvernemental.

Le chef du Gouvernement Gabonais est convaincu, ce séminaire n’est pas un énième du genre, il y aura un «  avant » et un « après » la volonté des autorités gabonaises est de transformer l’économie du pays, consolider le modèle social gabonais et assainir durablement les  finances publiques.

Rose Ossouka Raponda a affiché depuis sa prise de fonction une volonté de rompre avec une certaine nonchalance qui s’était installée à ce poste. Elle a annoncé des mesures « radicales » au sortir du séminaire gouvernemental qui a pris fin le 19 janvier 2020. 

Des déclarations qui pourraient légitimement être assimilées à du «  déjà entendu » pourtant ceux qui participent aux réunions journalières qu’elle préside témoignent que l’ancienne ministre de La Défense n’a pas usurpé son surnom de Dame de Fer. 

Elle reste concentrée sur les dossiers, ne prête aucune oreille sensible aux attaques politiques que ses pourfendeurs relaient à longueur de journée par voie de presse. Le Premier ministre tient à respecter la feuille de route donnée par le Président de la République.

La crise sanitaire que traverse le Gabon a révélé la pertinence de certaines mesures audacieuses et la résilience de l’Economie gabonaise, cependant les défis sont énormes, les opportunités aussi. Alors que les estimations les plus optimistes annonçaient une véritable déliquescence des Etat africains, plusieurs pays dont le Gabon ont tenu la baraque bien que laissant entrevoir un tissu économique encore trop exposé aux chocs externes. Néanmoins, les succès relatifs condamnent le Gabon à réévaluer la structure de son économie, à repenser les dispositifs de lutte contre la corruption, mais surtout à renforcer l’attractivité auprès des investisseurs.

Malgré l’annonce par l’Agence nationale des investissements privés  de près de 7000 entreprises en quelques mois, le tissu économique est encore dominé à 70% par le secteur informel. Une situation qui renforce l’incivisme fiscal. Les décisions du séminaire  gouvernemental que Rose Christiane Ossouka veut  » radicales » devront le donner le « LA » de la reprise économique tant attendu par les populations gabonaises.

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