POLITIQUE : L’UNION NATIONALE TIRAILLÉE ENTRE CHANTAL ET ERIC MYBOTO

Reporté plusieurs fois, le  congrès de l’Union nationale jadis parti emblématique de l’opposition gabonaise qui est prévu au début du mois d’août pourrait se tenir sur fond de guerre fratricide. En effet, deux enfants de Zacharie Myboto, Chantal et Eric sont prêts à en découdre pour garder le parti sous leur influence.

Une guerre fratricide qui se déroule sous le regard éberlué de Jean Gaspard Ntoutoume AYI, dont les commentaires à ce sujet traduisent le malaise dans les rangs de ce qui reste de l’Union nationale de Mba Obame. 

Tout serait parti de la volonté de Zacharie Myboto de transmettre les rênes du parti à son gendre Paul Marie Gondjout, une succession dynastique qui n’est pas du coup d’une frange du parti rangé derrière Paulette Missambo, ancienne ministre de l’éducation et ancien cadre du parti au pouvoir, le Parti Démocratique Gabonais (PDG)

Pour ces derniers, dont Jean Gaspard Ntoutoume AYI s’est fait le discret porte-parole, il est hors de question de ne pas respecter les « actes fondateurs » de l’UN.

Aujourd’hui l’ex grand parti ne pèse plus grand-chose dans l’échiquier politique nationale. Le forcing de Zacharie Myboto pour imposer la candidature de Jean Ping afin de faire barrage à une candidature  » Fang » a laissé des traces.  

Le Parti n’est plus que l’ombre de lui-même, ses principaux acteurs contraints à user de la discourtoisie envers les politiques en responsabilités pour se faire entendre dans l’hilarité des réseaux sociaux.

Incapable d’organiser un scrutin transparent, l’union nationale semble porter en elle  les germes des pires tares du Gabon, d’ailleurs ces principaux leaders ont partagé le pouvoir 40 ans durant au sein du l’ex parti unique dont le bilan n’est pas reluisant avant de s’en aller pour des divergences personnelles qui se sont opportunément transformé en divergence d’opinion politique.

Pourtant, la population n’est plus dupe, au contraire elle semble de plus lasse que ces anciens « pedegistes » aient réussi à phagocyter l’opposition avec leurs querelles d’égo  faisant le jeu du PDG leur ancien qui n’a pas cessé de confirmer sa puissance sur le plan national.

Aux dernières nouvelles Paulette Missambo se serait rangée derrière Eric Myboto confirmant que la bataille de la gouvernance de l’Union nationale serait une histoire de famille entre le Père, le fils, la fille, et le Gendre Myboto. Un déni de démocratie qui tranche avec les discours des uns et des autres.

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