POLITIQUE : NON, AUCUN « DIALOGUE D’ANGONDJE » N’AURA LIEU

« Est ce que tout ce que réclame une opposition est forcément pertinent et à faire »  se demandait  Patrice Talon au micro de la télévision béninoise. Au moment où certains petits partis politiques ont décidé via des tribunes dans certains médias de travestir les propos du porte-parole du Président de la République sur l’ouverture permanente au dialogue du Chef de l’Etat, il est bon de se poser la question.

Voulu par le Président de la République, quelques mois après la présidentielle de 2016, le dialogue politique « pouvoir-opposition » qui avait eu lieu en mars 2017 à été l’occasion pour toutes les forces politiques du Gabon de discuter autour de la même dans l’intérêt premier du pays. Grisé par leur popularité de l’époque sur les réseaux sociaux une minorité des responsables politiques  avait fièrement affiché leur refus de participer à toutes initiatives visant à renforcer la cohésion et l’unité nationale entre les gabonaises et les gabonais. Cette posture n’avait pas empêché Ali Bongo de demeurer «  ouvert au dialogue » avec toutes les forces vives de la nation pour peu que celles-ci aient quelque chose de concret et de pertinent à proposer.

C’est l’esprit qu’a rappelé le Porte-Parole de la Présidence de la République lors de sa dernière conférence de presse. Cette prédisposition permanente d’Ali Bongo Ondimba à  dialoguer ne signifie pas organisation de nouvelles assises. C’est d’ailleurs grâce à cette main tendue qu’une rencontre au sommet à eu lieu entre le Chef de l’Etat et l’opposant René Ndemezo.  Rien avoir avec les élucubrations de certains hommes politiques dont le rêve est négocier quelques postes et prébendes sous couvert de  » dialogue »

Cette idée de nouvelles assises qui prospère dans l’imaginaire de certains leaders de partis politiques sans influence et sans élus  n’a rien de concret ni de pertinent au moment la priorité du gouvernement est à la relance économique et la riposte contre la pandémie à coronavirus.

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