POLITIQUE : POUR NDONG SIMA LE RETOUR DE NDEMEZO AU PDG « N’EST PAS DU MACHIAVELISME MAIS DU BANDITISME POLITIQUE »

L’ancien Premier ministre dont on connaît et respecte la cohérence du discours dans une opposition qui pousse régulièrement le curseur de « ce qui est bien » au gré des intérêts personnels de ses leaders n’est pas allé par le dos de la cuillère pour commenter « la gesticulation à laquelle se livre René Ndemezo Obiang depuis quelques jours »

Dans une anaphore qui fait penser au célèbre « Moi Président » de François Hollande, alors candidat à la présidentielle française de mai 2012. L’ancien Premier ministre s’est longuement interrogé sur les incohérences de l’opposition au-delà de l’unique personne de René Ndemezo.

  • Comment comprendre que celui qui en 2016 a versé dans l’outrance et l’injure, celui qui a mené campagne à Libreville, partout au Gabon et singulièrement dans le Woleu-Ntem, en me présentant comme le cheval de Troie d’Ali Bongo Ondimba ;
  • Comment comprendre que l’un de ceux qui ont fait basculer la campagne et l’ont ancrée dans l’invective et l’insulte ;
  • Comment comprendre que l’un des artisans des candidatures ethniques, mais de préférence non Fang et qui raille désormais celui qu’il adulait alors ;
  • Comment comprendre que celui qui traitait son adversaire politique de tous les noms d’oiseaux et d’animaux ;
    S’est longuement demandé Raymond Ndong Sima dont la candidature avait été marginalisée par une opposition composée d’anciens éminents membres du parti au pouvoir. La pertinence du projet politique avait laissé place au « Buzz » au « carnet d’adresses » à l’invective et au nauséabond « tous sauf les fangs »

Si Raymond Ndong s’interroge avec les mots durs sur la nouvelle posture de René Ndemezo Obiang, c’est aussi le constat d’une opposition qui ne galvanise que par le populisme que l’ancien Premier ministre dresse, même s’il manque de courage de le dire, lui qui avait été traité de tous les noms d’oiseaux pour avoir pris part comme la courtoisie républicaine l’exige à la prestation de serment du vainqueur déclaré de 2016. Alors que ceux et celles qui cumulaient des décennies de présence dans les arcanes du pouvoir étaient « blanchis » 2 h après avoir rejoint le célèbre « Trocadéro ».

Quand il pense au sort de tous ces jeunes « envoyés au feu » et qui seraient aujourd’hui « effrayés par les conséquences des dérives auxquelles ils se sont laissés aller encouragés par ce prétendu stratège politique » Au-délà de mettre les violences orchestrées par certains leaders ou du moins encouragés par eux en évidence, Raymond Ndong Sima pense que Rene Ndemezo n’est «n’est rien de plus qu’un vulgaire égoïste impénitent »

« Au diable donc, les préoccupations de développement, de croissance, d’employabilité, de gouvernance : ce n’est même pas du machiavélisme. C’est du banditisme politique. » A-t-il déclaré pour clore son propos.

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