POLITIQUE : SANS TENIR DE CONGRÈS ASSELE DESTITUE SA FILLE DE LA TÊTE DU CLR

Les tensions sont vives au sein du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR) Jean Boniface Assélé, fondateur de cette écurie politique a évincé sa fille Nicole Assélé, de son poste de déléguée générale au sein de ce parti, ce 18 décembre, à Libreville, au cours d’une réunion extraordinaire du directoire.

La réunion des cadres du CLR convoquée par le fondateur du parti, s’est soldée par l’éviction de Nicole Assélé qui assurait la haute fonction de déléguée générale, faisant office de présidente de parti. Quelques heures avant la tenue de cette rencontre, la Délégué générale a, à travers des réseaux sociaux, indiquait avoir réuni le directoire du parti sur fond de « recadrage et de respect des textes ».

« Au cours des échanges qui ont ponctué cette rencontre, il s’agit pour moi d’aborder deux points essentiels, en l’occurrence le respect impératif de la personne du fondateur et l’observation scrupuleuse des dispositions normatives adoptées par notre dernier Congrès » a-t-elle confié.

Coïncidence ou entorse volontaire ? Le fondateur du CLR avait lui déjà convoqué une réunion extraordinaire pour la même date. Il a donc exprimé son « désaccord total avec cette entorse grave aux textes en vigueur, souverainement adoptés par l’ensemble des congressistes du CLR en septembre 2019 et qui demeurent la norme jusqu’à l’organisation prochaine d’autres assises du genre, seules à même de les modifier ». Nicole Assélé a par ailleurs notifié aux membres du directoire l’interdiction de participer à cette réunion.

Pourtant porté à la tête du CLR en septembre 2019, par son père, Nicole Assélé était décrite par son géniteur comme la personne à l’origine des dysfonctionnements au sein de cette formation politique de la majorité Républicaine pour l’émergence. C’est finalement au cours de la réunion extraordinaire tenue ce 18 décembre qu’ elle a été contrainte de céder son fauteuil.

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