Le Président de la République s’est adressé aux Gabonais ce 16 août 2020. Un discours à l’occasion de la célébration des 60 ans d’indépendance du Gabon. Il a évoqué la nécessité pour le Gabon de renforcer ses acquis, mais aussi la nécessité de se doter des ressources humaines adéquates pour répondre à la demande croissante des personnels qualifiés.
SANTÉ
La santé a été au cœur des préoccupations des gouvernements du monde ces derniers mois. Le Gabon ne fait pas exception. Tout en saluant la résilience d’une corporation qui a su mener le combat contre la Covid-19, Ali Bongo Ondimba a déclaré « Ces 10 dernières années, nous avons construit et modernisé nos infrastructures hospitalières, pour améliorer l’offre de soin et de santé. Nous avons développé et pérennisé notre système d’assurance-maladie, afin que les soins soient accessibles à tous, et en particuliers aux personnes les plus vulnérables de nos populations » Un bilan renforcé par l’engagement inédit des autorités Gabonaises entre mars et juillet 2020. « En raison de la pandémie de la covid_19 des efforts financiers inédits ont été consenties en matière de santé » a déclaré Ali Bongo Ondimba qui a dressé un bilan sommaire des mesures exceptionnelles de cette période. Avec la construction du laboratoire « Professeur Gahouma », l’hôpital spécialisé « covid-19 »
Le Président de la République a par ailleurs rassuré sur l’existence de ces structures, même après la crise sanitaire actuelle. Afin de « renforcer durablement le plateau technique sanitaire de notre pays » Pour le Président l’amélioration de la qualité de la prise en charge sanitaire des Gabonais est une priorité.
À ces acquis, Ali Bongo Ondimba, informe qu’il a instruit le Gouvernement de la République, avec obligation de résultat, de poursuivre le déploiement de 9 centres de diagnostique sanitaire dans les provinces du Gabon. La mise en service de ces centres est prévue au 1er semestre 2021. Ils permettront une meilleure prise en charge des patients et une réduction des coûts des prestations médicales à l’intérieur du pays. Pour Ali Bongo Ondimba, la santé ne devrait plus être un luxe.
EMPLOI
Le Président de la République l’a déclaré, l’emploi est une préoccupation au cœur de son projet de société. « Dans les mois à venir, tout devra être fait pour réduire le chômage et la précarité », c’est l’instruction qu’il a transmis à Rose Christiane Ossouka Raponda, le Premier ministre, et à son Gouvernement.
Avec ce Gouvernement, Ali Bongo Ondimba veut relever le « défi du siècle » qu’est l’emploi. La réforme de la formation professionnelle, adoptée en 2018 est au cœur de cette vaste ambition. Une réforme qui fait la part belle à l’adéquation entre la formation et l’emploi, afin de donner aux jeunes Gabonais les moyens de répondre aux besoins du marché de l’emploi au Gabon. « Ces nouveaux besoins supposent des compétences particulières » A ces futurs étudiants des filières techniques, le Chef de l’Etat garantit des mesures d’accompagnement particulières, dont l’assouplissement des conditions d’obtentions des bourses.
Pour rappel, le Gouvernement a annoncé, pour la rentrée 2021, près de 6000 places de formation dans le seul centre de formation de la Zone économique spéciale de Nkok. Ces 6000 places viendront s’ajouter aux capacités d’une nouvelle école d’infirmiers et d’infirmières, du centre des métiers des transports et de la logistique (situé à Akanda, NDLR) qui ouvriront tous les deux à Libreville dans quelques mois.
Ali Bongo Ondimba, se veut rassurant : « Ce n’est qu’un début, car d’autres réalisations suivront » afin de faire émerger un véritable « savoir-faire Gabonais, véritable valeur ajoutée reconnue sur le marché de l’emploi national et international » Une ambition qui se justifie aussi par les résultats de la réforme portant interdiction d’exportation du bois brut. Cette réforme a permis, selon les chiffres officiels rappelés par le Président de la République, de classer le Gabon au rang de 1er production africain, et 3ème mondial dans la production de contreplaqués. Avec à la clef des milliers d’emplois directs et indirects.
