Ali Bongo Ondimba et ses pairs satisfaits de la situation sécuritaire dans la CEEAC, la SADC et les Grands lacs.

DEPUIS LUANDA, GABON (medias241.com) – Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, et les dirigeants des pays prenant part au Sommet de Luanda sur la paix, la sécurité et la stabilité, se sont déclarés satisfaits de l’évolution positive de la situation sécuritaire dans les sous-régions d’Afrique centrale et australe ainsi que dans la région des Grands lacs.

La poursuite des violences en République centrafricaine, le processus électoral en cours en République démocratique du Congo et bien d’autres sujets ont occupé l’agenda des chefs d’Etat.

Au centre des discussions entre Ali Bongo Ondimba et ses homologues angolais, João Manuel Gonçalves Lourenço et congolais, Denis Sassou Nguesso : la signature d’un accord entre toutes les parties en conflit au Soudan du sud visant à amener la paix dans ce pays, la poursuite du dialogue au Burundi, l’engagement du secrétaire général des Nations unies et le rôle de la MONUSCO pour la stabilité en République démocratique du Congo (RDC) ainsi que la tenue des prochaines élections dans ce pays frère.

Après l’examen de la situation politique en RDC, le Président Ali Bongo Ondimba et ses pairs ont réaffirmé, au titre de la solidarité africaine, leur volonté d’accompagner et de soutenir le peuple congolais dans ce processus démocratique. Il faut dire que, l’Afrique centrale continue d’être une zone extrêmement affectée par les conflits armés et la criminalité sous toutes ces formes et que la récurrence des conflits et de l’insécurité aussi bien sur la mer que dans l’hinterland freine toute dynamique d’intégration dans la sous région et remet en cause toute perspective de développement dans cette partie du continent africain.

Au fil des ans, l’Afrique centrale a accumulé un large éventail de décisions et résolutions qui sont autant de promesses de paix et de sécurité : Pacte de non-agression, Conseil de paix, forces en attentes, etc. Judicieusement mises en œuvres, nombre de ces décisions peuvent sauver l’Afrique centrale de l’enfer de la guerre et de l’insécurité. Aujourd’hui, malgré son rôle de pionnier dans le domaine de la diplomatie préventive, l’Afrique centrale continue de s’enfoncer dans la violence armée. Comparativement à d’autres sous-régions du continent – Afrique australe, Afrique de l’ouest ou Corne de l’Afrique – l’Afrique centrale peine à se bâtir une dynamique endogène de paix. Il ne saurait en être autrement tant que l’essentiel des importantes décisions prises depuis des décennies attendent toujours d’être effectivement appliquées.

Aussi, face à la persistance de la crise en République centrafricaine (RCA), les chefs d’Etat ont décidé de poursuivre les efforts pour rétablir la paix et la stabilité, favoriser la réconciliation nationale et restaurer l’autorité de l’Etat.

Rappelons qu’à la suite d’une visite du Président Faustin-Archange Touadéra en juin dernier à Libreville, Ali Bongo Ondimba avait marqué son accord pour le maintien des troupes gabonaises au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).

 

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