55 % des personnes vivant à Libreville, n’ont pas accès à l’eau potable. Le Ministre Tony Ondo Mba a participé au lancement officiel ce 25 novembre 2019, par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, du Programme intégré pour l’amélioration en eau potable et l’assainissement de Libreville (Piaepal), qui vise à résorber le déficit hydrique qui touche plus de la moitié des habitants de la capitale.
70 000 m3/jour. C’est le déficit en eau potable de la ville de Libreville. Cette insuffisance frappe 55 % des personnes vivant dans la capitale. La Société d’Eau et d’Energie du Gabon (SEEG), est confrontée à un ”déficit structurel des capacités de production entre l’offre et la demande (offre : 230 000 m3/J, demande : 300 000 m3/J, déficit : 70 000 m3/J)”.
Le Programme d’assainissement en eau potable pour tous à l’horizon 2025, dans les communes de Libreville, d’Akanda, d’Owendo et de Ntoum, est une initiative du gouvernement gabonais qui vise à « garantir à l’horizon 2025, un accès universel durable à l’eau potable » à l’endroit des 55 % des personnes vivant notamment à Libreville, qui n’ont pas accès à l’eau potable.
Sur le long terme, le Piaepal permettra de faire passer le taux d’accès à l’eau potable de 45 à 95 % dans les communes de Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum.
Il est articulé autour de trois composantes à savoir : « développement des infrastructures d’Alimentation en Eau Potable (AEP), amélioration de la gouvernance sectorielle et renforcement des capacités, coordination et gestion du programme ».
En somme, le Piaepal, devrait « engendrer chez 920.000 habitants du Grand Libreville, un approvisionnement régulier en eau potable et en quantité suffisante ».
Pamphil EBO