Fin du Congrès du PDG : Eric Dodo Bounguendza confirmé SG du parti « de masse ».

LIBREVILLE, GABON (medias241.com)- Eric Dodo Bounguendza a été confirmé dimanche au poste de secrétaire général au terme du 11e Congrès ordinaire avancé du Parti démocratique gabonais (PDG, pouvoir).  Il assurait jusque-là l’intérim après la démission de Faustin Boukoubi.

Trois temps forts ont marqué la cérémonie de clôture: la plénière, la lecture du rapport général du congrès et la présentation du nouveau Secrétariat exécutif. La nouvelle équipe va mettre en œuvre la feuille de route du parti qui participe de sa régénération et sa revitalisation.

« Le thème de ce 11e congrès était, je vous le rappelle- la régénération et la revitalisation – ce qui signifie que notre parti a besoin de sang neuf et d’idées neuves, il a surtout besoin de renforcer ses fondamentaux en introduisant de nouvelles manières de les faire vivre et surtout de nouvelles personnes pour les incarner », a souligné le «Distingué Camarade Président » Ali Bongo Ondimba.

Les nouveaux Secrétaires nationaux, au nombre de onze (11), auront à suivre la matérialisation de la Régénération et de la Revitalisation dans les provinces dont ils ne sont pas originaires.

Outre Eric Dodo Bounguendza, Chantal Mebaley et Marius Assoumou occuperont désormais respectivement les postes de Secrétaire Général Adjoint 4 en charge de l’Union des Femmes du Parti démocratique gabonais (UFPDG) et Secrétaire Général Adjoint 5 de l’Union des Jeunes Parti démocratique gabonais (UJPDG). Faustin Boukoubi, l’ancien SG du PDG devient quant à lui président du conseil consultatif des sages.

Il s’agit là de renforcer le positionnement du parti sur la valeur de l’unité nationale qu’il cultive depuis déjà 50 ans. S’agissant du Conseil consultatif des Sages, celui-ci voit l’arrivée à sa tête du camarade Faustin Boukoubi, ancien Secrétaire général du parti.

Cette nomination montre l’importance de cet organe, autant qu’elle marque la reconnaissance du parti pour la fidélité de cet illustre camarade. Lors de la plénière, qui a précédé la présentation du Secrétariat exécutif, le rapport général a été adopté par le Bureau du congrès.

Il intègre l’ensemble des recommandations issues de chaque commission ; celles-ci constituant aussi des objectifs que tout le parti sont tenues d’atteindre.

Mobilisation et prudence pour les législatives

Le congrès fini, les législatives, qui selon la Cour constitutionnelle doivent se tenir en avril 2018, sont dans toutes les têtes, au sein du PDG (au pouvoir) comme de l’opposition. Si l’opposition avait boycotté les dernières élections de la mandature- qui continue de siéger- ce n’est certainement pas le cas avec celles qui s’annoncent l’année prochaine.

Le PDG a-t-il soldé les comptes?

Dans tous les cas, sonné par la présidentielle d’août 2016 au cours de laquelle il n’a pas brillé par son dynamisme et encore moins par les résultats que ses ténors étaient censés lui assurer dans leurs fiefs respectifs, le parti d’Ali Bongo Ondimba était au bord de la crise. Faustin Boukoubi, son secrétaire général, avait dernièrement jeté l’éponge, avant que ne disparaisse le Mouvement gabonais pour Ali Bongo Ondimba (Mogabo), un courant qui disait rassembler les « vrais amis » du président. Même sort pour « Actions et perspectives pour le président de la République » (APR) qui n’a existé que durant un week-end.

Après justement les élections en interne dans l’optique de la désignation des candidats aux législatives-choisis par la base du parti plutôt que par ses ex-caciques- la régénération et la revitalisation recherchée par le nouveau secrétariat exécutif aura donc besoin de sang neuf et d’idées neuves, comme l’a indiqué Ali Bongo à Angondjé pour les futures échéances politiques : Les législatives d’avril 2018 en premier.

 

Livraison
Urban FM