LIBREVILLE-GABON (medias241.com) – Le ministère des transports et de la logistique a tenu, ce 22 Août 2018, à la chambre de commerce de Libreville, une réunion de travail consistant à échanger avec des opérateurs économiques et des partenaires de la direction générale de la sécurité routière (DGSR) sur la possibilité de leur accompagner dans leurs diverses actions de sensibilisation et de prévention de la lutte contre l’insécurité routière.
«Cette rencontre est la bienvenue. C’est pourquoi, nous souhaitons votre accompagnement dans la réalisation de nos missions régaliennes en espérant votre soutien multiforme et en organisant avec vous ces campagnes de sensibilisation et de prévention routières, aux différents usagers de la route», a déclaré le représentant du ministre des transports et de la logistique, le conseiller en charge des transports terrestres, Martin Ndong Ntoutoume.
Cette rencontre tient aussi de la volonté de la DGSR de réduire le nombre d’accidents enregistrés sur la nationale1.
Laxisme de l’État et des collectivités locales qui laissent prospérer des comportements et attitudes incorrects au mépris de la loi, incivilités dues aux usagers de la route (automobilistes et piétons), insolences individuelles, celles qui sont provoquées par les occupants des abords des voies, commerces et habitations, le lot de ces «petits rien» qui conduisent aux drames sont nombreux.
Aussi, la DGSR avec ses partenaires entend organiser et encadrer les campagnes de sensibilisation et de prévention routières aux usagers de la route, renforcer les panneaux de signalisation routière sur toute l’étendue du territoire national et organiser une journée nationale de la sécurité routière.
Il est opportun, pour le Ministre des Transports Justin Ndoundangoye, de trouver des solutions palliatives urgentes de lutte contre cette insécurité grandissante de la nationale 1 qui tue près d’une centaine de personnes par an. La direction générale de la sécurité routière (DGSR) qui demeure l’organe d’exécution de cette politique, entend impliquer l’ensemble de ses partenaires et acteurs de la sécurité routière en vue de mener à bien cette opération sur la nationale 1 conformément au décret NO : 01374, du 20 Novembre 2011.
«Cet accompagnement pourrait se faire qu’à l’aide des supports publicitaires et bien d’autres supports susceptibles de freiner les accidents sur la route. Nous invitons à nouveau votre collaboration afin de poursuivre cette bataille qui consiste, à sauver les vies de toutes les familles gabonaises. Car, la sécurité routière est le problème de tous», a précisé le directeur général de la sécurité routière (DGSR), Aloïse Bekale Ntoutoume.
Pour faire face à ces manquements, la DGSR devra multiplier davantage ses missions de sensibilisation et de prévention, grâce, à l’apport de matériels préventifs tels que : l’éthylotest, les affiches, les banderoles, les flyers, les spots télé, les systèmes de messages courts, le passage radio, les messages sur vignettes, les autocollantes et les supports pédagogiques de la décennie de la sécurité.
La DGSR qui éprouve plusieurs difficultés de ces missions essentielles, est confrontée entre autres : de la vétusté de la signalisation routière ; de la difficulté de réhabilitation de la signalisation routière due aux actes de vandalisme de certains usagers de la route et de diffusion de certaines émissions à caractère pédagogique sur la sécurité routière, à l’exemple du spot publicitaire « Stop aux accidents » dans le but de promouvoir la culture de l’éducation routière et de la restriction des campagnes de sensibilisation et de prévention de deux fois, au cours d’une année.
La direction générale de la sécurité routière (DGSR) entend organiser, le mois d’Octobre prochain, la Journée nationale de la sécurité routière. Et elle poursuivra, dans toutes les neuf provinces du pays accompagné de ses partenaires, la caravane de sensibilisation et de prévention sous le thème : «La sécurité routière, je m’engage, tu t’engages, nous nous engageons».
