Le contentieux de l’île Mbanié porté devant les sénateurs

Les sénateurs gabonais examinent depuis le 25 juin 2019, deux textes relatifs à l’affaire de l’île Mbanié soit, 24 heures après l’adoption desdits textes par les élus de la chambre Haute.L’affaire Mbanié portée devant les sénateursLes sénateurs gabonais examinent depuis le 25 juin 2019, deux textes relatifs à l’affaire de l’île Mbanié soit, 24 heures après l’adoption desdits textes par les élus de la chambre Haute.

Ce mardi 25 juin, la ministre déléguée aux Affaires étrangères, Nanette Longa Makinda, a fait face aux sénateurs autour d’une audition portant sur l’affaire Mbanié. 24 heures après l’adoption desdits textes par les élus de la chambre basse, c’est au tour des sénateurs d’examiner les textes de loi relatifs à la ratification du compromis portant saisine de la Cour internationale de justice sur le différend frontalier de l’île Mbanié.

Depuis hier, les deux textes, le premier, portant sur l’autorisation de la ratification de l’accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine adopté le 21 mars 2018 à Kigali. 

Le second relatif à l’autorisation de la ratification du compromis portant saisine de la Cour pénale internationale de justice sur le différend frontalier sur l’île Mbanié entre la République gabonaise et celle de la Guinée-équatoriale sont sur la table des discussions.

L’actuelle ministre déléguée des affaires étrangères Nanette Longa Makinda, a remonté jusqu’à la genèse du différend. 

En 1974, le défunt président Omar Bongo Ondimba, avait effectué une visite de routine sur cette partie du territoire a présenté à la commission des Affaires étrangères. 

Elle a donné toutes ces explications pour faire comprendre aux uns et aux autres, l’urgence de son passage à la chambre des sénateurs en vue du lancement de la mise en œuvre des procédures de défense du pays auprès de la Cour pénale internationale.

Au Gabon, la mise en place d’un groupe d’experts chargé d’aller défendre la souveraineté du Gabon à l’extérieur du pays doit passer par la vérification de la constitutionnalité et par un vote au Parlement.

En Guinée équatoriale, c’est différent. La mise en place d’un groupe d’experts ne relève que de la seule signature du chef de l’Etat.

Occasion pour Nanette Longa Makinda, de relever que la ratification portant sur la création de la zone de libre-échange continentale africaine est déjà une avancée particulière dans la résolution du conflit inter État, entre la Guinée équatoriale et le Gabon.

Rhona Charline M’WENKONDET

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