Les partis politiques de l’opposition Démocratie Nouvelle (DN) et le Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), ont tenu un point de presse commun ce 29 décembre 2020. Membres de la Majorité républicaine pour l’émergence du Gabon, ils disent communément soutenir en bloc le projet de loi constitutionnelle, adopté le 29 décembre, par le Parlement qui était réuni en Congrès. Selon leur déclaration, ce nouveau texte fait évoluer les institutions constitutionnelles en recherchant à consolider l’État de droit démocratique.
La déclaration de ces deux partis politiques a été lue par Patrick Eyogo Edzang, membre du secrétariat permanent de DN. Selon Démocratie Nouvelle et le PDS, cette modernisation de la Constitution va régler plusieurs dysfonctionnements. » Cette révision constitutionnelle intègre plusieurs solutions jurisprudentielles de la Cour constitutionnelle dans ses décisions récentes relatives à l’interprétation de certains articles de la constitution et à la régulation du fonctionnement des institutions. Elle prend en compte certaines préoccupations institutionnelles et démocratiques en faisant évoluer les institutions constitutionnelles et en cherchant à consolider l’État de droit démocratique », a déclaré Patrick Eyogo Edzang.
Pour Démocratie Nouvelle et le PDS, les vives réactions des classes politiques gabonaises concernant le projet de loi constitutionnelle doivent être sages et non partisanes et égoïstes. Car sur le fond, il n’y a pas de quoi douter de la bonne foi des initiateurs de cette modification. » A cet effet, au regard d’un certain nombre d’expériences vécues, nous pensons que la sagesse collective a toujours été supérieure à l’individuelle. En d’autres termes, au cours d’une période aussi sensible que l’intérim du président de la République, les décisions prises par un collège nous paraissent plus consensuelles que celles émanant d’un seul individu. “
Cette nouvelle Constitution est arrivée à point nommé pour renforcer le cadre démocratique du pays.
Pamphil EBO
