Moukagni Iwangou (opposition) à lancé un appel à cette partie de l’opposition gabonaise « Systématiquement hostile à toute remise en cause, elle recycle les remords, et entretient un rapport à l’émotion qui la conduit à ne pas regarder à l’avenir. »
Manque de stratégies, boycott tout azimut, sorties hasardeuses, refus de tout dialogue, une partie de l’opposition a brillé par une grande absence de contenu, et un entêtement à l’absolutisme avec les résultants que l’ont peut deviner. Maniant le curseur de la dignité selon sa propre lecture. Aujourd’hui alors que le Gabon et l’Afrique sont confrontés aux défis universels l’opposition gabonaise semble être en rade et engluée dans des discours de chiffonniers revanchard, une attitude avec laquelle Moukagni Iwangou avait déjà pris ces distances en répondant à la main tendue d’Ali Bongo Bongo Ondimba.
« réduite aujourd’hui à la bataille des sosies, pour s’être refusée hier, à l’appel des sans grade, d’apporter sa part, et de peser dans l’œuvre de relecture de la loi fondamentale. »
« Pour porter une alternative valable pour le pays, l’opposition doit sécher ses larmes, et remettre l’ouvrage sur le métier. » C’est l’appel ultime de Moukagni Iwangou, venant de celui qui a été proche du premier cercle de jean ping ce message prend tout son sens, et cette démarche intellectuelle va à rebours de toutes les initiatives populistes à laquelle nous pouvons assister ici et là au nom d’une pseudo libération du Gabon.
A ces camarades Moukagni Iwangou rappelle « nous devons nous mobiliser autour des idées, chaque jour mûries à la sève de notre combat historique, et actualisées aux exigences de la modernité. »
Et Moukagni Iwangou d’énoncer une série de problématiques intelectuelles sur lesquelles l’opinion de l’opposition est curieusement absente:
« Attractivité de l’environnement des affaires, la zone de libre-échange continentale, l’agenda 2063 sur la renaissance africaine, la digitalisation des procédures, les équilibres environnementaux, c’est par notre capacité à nous approprier ces instruments que nous serons les dignes successeurs de nos illustres devanciers. »
Moukagni Iwangou se dresse résolument du côté de ceux qui dénoncent une « opposition de fait divers » dont l’agenda politique est calqué sur les soubresauts de l’actualité et non sur une vision, un programme et une ambition d’accéder au pouvoir républicain.
Les pleurs, l’injure, les agressions des dignitaires gabonais et leurs familles à l’étranger ne peuvent pas constituer un projet de société. S’inscrivant en faux toutes les prises de Jean Ping, ont quitté le challenger d’Ali Bongo en 2016, pour constituer leurs groupements politiques.
