LIBREVILLE, GABON (medias241.com) – Placé sous le thème «Régénération et revitalisation», le 11e congrès ordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG) s’est ouvert ce vendredi (aujourd’hui) au stade de l’amitié d’Angondjé en présence du «Distingué camarade Président Ali Bongo Ondimba».
Après un demi-siècle, cette rencontre des pédégistes, c’est aussi le temps pour dresser le bilan du chemin parcouru. Et sans doute se renouveler, se réinventer en profondeur, à la fois sur la forme et sur le fond.
Sur la forme tout d’abord, le PDG veut être utile. Et l’utilité doit s’apprécier non pas au niveau du parti, de l’appareil politique mais à l’aune de l’intérêt général.
Sur le fond, le Parti veut être, la boîte à outils des décideurs politiques dont le rôle serait de produire des idées nouvelles, de proposer les méthodes efficaces qui permettent au Gabon de mener à bien le processus de réforme dans lequel il est engagé.
«Il faut revoir nos modes de fonctionnement, de prise de décision. En clair, plus de démocratie est nécessaire. Mais c’est le passage obligé, la condition sine qua non qui doit nous permettre de mieux nous tourner vers la société, dont il nous faut épouser les préoccupations légitimes», a dit Ali Bongo Ondimba.
L’événement permettra, selon le service communication, de redynamiser le PDG en mobilisant ses membres autour des valeurs d’unité, de solidarité pour garantir son impact dans le développement du pays.
«Quelles sont les préoccupations de nos citoyens ? L’éducation, l’emploi, le logement, le pouvoir d’achat, l’énergie, les transports, la santé mais aussi cette valeur transversale qu’est l’égalité des chances… Chers camarades, sur tous ces sujets, je veux que le PDG soit à la pointe de l’innovation. Proposer les solutions les plus pertinentes, les plus novatrices», a lancé Ali Bongo Ondimba à l’audience.
Pendant trois jours, les représentants des militants du parti vont plancher sur différents enjeux et traiter les questions de fond lors des discussions afin d’obtenir le consensus le plus large.
«Les congressistes reviendront sur les leçons à tirer des résolutions provinciales liées à l’analyse du contexte politique national et international dans lequel évolue le PDG ; les mécanismes d’une meilleure animation du parti et innovants dans la mise en œuvre de divers dans la politique publique ; les réformes indispensables ; la redéfinition des relations entre le PDG, les autres partis et les associations ; les nouveaux modes de financement du parti et la promotion de l’image du parti et ses rapports avec la diaspora», a indiqué Eric Dodo Bounguendza, le secrétaire général par intérim.
Les jeunes et les femmes, acteurs importants du grand «parti de masse», seront particulièrement actifs lors de ce congrès avancé et historique, à trois mois du cinquantième anniversaire du parti.
Les travaux, qui vont s’articuler autour de six (6) commissions, déboucheront sur des recommandations qui constitueront la feuille de route du PDG en vue de la révision de ses statuts qui rentre dans le processus normal d’évolution d’une formation politique.
A l’occasion de l’ouverture du congrès, le Secrétaire général du PDG, le camarade Éric Dodo Bounguendza, a procédé à l’installation du Bureau du congrès composé de sept (7) membres et présidé par André Dieudonné Berre.
Moment fort de la cérémonie – Ali Bongo Ondimba a rendu un vibrant hommage à Faustin Boukoubi en l’invitant sur scène, sous les acclamations des militants.
L’ancien Secrétaire général du parti a appelé ses camarades à demeurer unis autour du Président du PDG.
Le congrès, plus haute instance du parti, se tient dans un contexte marqué par la dynamique positive insufflée lors des conseils provinciaux à l’occasion desquels les «pédégistes» se sont appropriés le processus consultatif en élisant les membres des bureaux politiques des provinces, du conseil national et du comité central.
A la fin dudit congrès, un nouveau secrétaire général sera nommé par le «Distingué camarade Président Ali Bongo Ondimba».
