« PAIX DES BRAVES » : LE FANTASME DE FUTURES ASSISES POLITIQUES SE FAIT PLUS PRESSANT DANS L’OPPOSITION

Alors qu’aucune assise « majorité-opposition » n’est à l’ordre du jour, et que la majorité qui gouverne a fait de la riposte contre la pandémie sanitaire sa priorité, certains acteurs ressassent depuis plusieurs semaines l’idée de l’organisation d’une rencontre. Une mauvaise interprétation de la main tendue d’Ali Bongo Ondimba envers les forces vives de la nation.

De Louis Gaston Mayila Président de l’UPNR ( opposition)  à Jean Valentin Leyama, ancien directeur de cabinet adjoint du Président de la République les acteurs politiques semblent pris par une frénésie au sujet de ces assises qui n’ont jamais été planifiées par les autorités politiques.

Pourtant à entendre le porte-parle de la Présidence de la République, la disposition perpétuelle du Président Ali Bongo Ondimba au dialogue ne suppose pas forcément l’organisation d’assises inutilement couteuses. Un dialogue de type a déjà eu lieu du 28 mars 2017 au 26 mai 2017, il s’agissait du « Dialogue d’Angondje » auquel plusieurs figures de l’opposition s’étaient enorgueillies de ne pas prendre à part. A tort comme l’histoire l’a finalement démontré.

Pour certains observateurs, le fantasme d’une rencontre politique en pleine pandémie, alors que les populations prennent de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire, est la preuve de la déconnexion des hommes politiques avec les réalités des gabonais «  L’objectif ici, comme à chaque fois est d’aller négocier les postes pour leurs familles, Directeur de Cabinet adjoint d’Ali Bongo Ondimba on n’a jamais entendu Leyama sur les sujets sociaux » déclare un cadre proche d’un grand parti d’opposition.

Louis Gaston Mayila le Président de l’UNPR va plus loin et sollicite des partis politiques qu’ils financent ces assises. Ces partis politiques ne seraient pas plus efficients à cotiser pour aider la centaine d’entreprises qui tirent le diable par la queue depuis des mois? Cette action pourrait avoir plus d’impact dans la vie des Gabonais que des discussions politiques inutiles et répétitives.

Livraison
Urban FM