POLITIQUE : JEAN PING SORT SA POLÉMIQUE MENSUELLE.

L’ancien candidat à la présidentielle de 2016 que certains médias annoncent à la porte de la retraite politique, vient de publier un communiqué au nom de sa coalition contre ce qu’il nomme « atteintes aux droits de l’homme » une sortie qui interroge dans son propre camp, tant son silence religieux sur le sort de certains « résistants » à l’instar de Ballack Obame est plutôt mal vécu.


Alors que les quelques  sympathisants de la CNR ne savent plus à quel saint se vouer au moment ou certains activistes et médias en ligne annoncent le passage de flambeau entre Jean Ping et son fils Franck, le chef de la nouvelle coalition vient de pondre un communiqué identique aux derniers dans lequels il s’en prenait violemment à la première dame Sylvia Bongo Ondimba et au coordinateur général des affaires présidentielles.

Une énième sortie médiatique truffée de certitudes, de contre-vérités, et d’éléments de langage utilisé par certains avatars des réseaux sociaux dans le but de fanatiser leurs audiences. Loin des codes de la diplomatie qu’on peut légitimement attendre de celui qui a dirigé l’Union Africaine.

Au-delà de l’indécente violence contre certains compatriotes dont ses communiqués semblent avoir des souffre-douleurs, Jean Ping doit aussi faire face à la fronde de ses sympathisants sur l’indignation à deux vitesses dont il est régulièrement l’auteur. En effet, le chef de la coalition pour la nouvelle république n’a pas jugé opportun en 12 mois de se prononcer sur la détention de Ballack Obame, un jeune opposant proche de l’Union Nationale, ce qu’il vient de faire au sujet de l’arrestation selon les mots du  communiqué d’un certain Karl Mihindou réputé être un de ses proches. Une conception familiale de la politique que ne digèrent plus ceux qui attendent des explications sur le « carnet d’adresse » tant vanté en 2016.

Les propos misogynes de l’ancien candidat à la Présidentielle de 2016, dépeignent une politique de l’injure, des attaques personnelles doublé d’une violence qui ne devraient pas avoir leur place dans le discours d’un homme d’Etat. À moins que le besoin d’exister médiatiquement donne libre à toutes les inspirations.

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