Jacques Massala, député du 2ème siège du 2ème arrondissement de Libreville a souhaité mardi 21 mai 2019, qu’une enquête parlementaire soit ouverte sur le scandale de la disparition des 353 conteneurs de kévazingo, sous mains de justice, au port d’Owendo. Nous publions sa déclaration:
« Je remercie Dieu d’avoir donné la santé à notre illustre président. Et je remercie notre illustre président qui, ce soir face à une situation qui commençait à nous mettre dans le doute et dans le suspense, vient de prendre une décision, qui démontre une fois encore que le président de la République est aux commandes et qu’il protège les intérêts fondamentaux des Gabonais pour lesquels il a été élu.
Il vient de mettre fin aux fonctions du vice-président de la République et à celles du ministre des Eaux et forêts qui sembleraient parce qu’il y a la présomption d’innocence qui est là, impliqués dans le scandale du Kevazingo. Le décret est au-dessus de l’arrêté. Si le président de la République a pris un décret pour interdire l’abattage ou la commercialisation du Kevazingo, qui est une espèce protégée, je ne vois pour quelle raison des fonctionnaires véreux ou des personnalités politiques pourraient se permettre de prendre un arrêté pour ordonner l’abattage et l’exportation du Kevazingo.
Moi en qualité de parlementaire, je vais me battre avec d’autres collègues au parlement, pour qu’on ouvre une enquête parlementaire afin qu’on sache les tenants et les aboutissants de tous ceux qui ont été mêlés à ce scandale du Kevazingo»
Propos recueillis par la Rédaction
