Sous le coup d’une plainte de la société civile pour des faits de pollution causés par ses activités sur le site d’Olendé, la société franco-britannique n’a toujours pas trouvé opportun de communiquer sur ce sinistre plusieurs semaines plus tard.
Alors que le gouvernement s’active à établir les responsabilités de l’opérateur économique afin que ce dernier assume les conséquences légales de sa pollution sur ce site, du côté de Perenco c’est le silence total, ni la plainte de la société civile, ni les sorties du gouvernement ne semblent pouvoir faire bouger le pétrolier qui n’a toujours pas présenté ses excuses et annoncé des mesures spontanées.
Une situation qui a conduit le ministre du Pétrole a regretter » le manque de transparence et de communication » de la part de Perenco lors d’une réunion avec ses collègues de la Justice et de l’Environnement.
Aux dernières nouvelles, la plainte de la société civile suivrait son cours, ces derniers demandent aux autorités gabonaises d’appliquer le principe de « pollueur payeur » à la société pétrolière. « En France, Perenco se serait confondu en excuses et actes de contrition, mais au Gabon c’est différent. Nous souhaitons faire entendre la voix des victimes de ses agissements criminels » a déclaré un des porteurs de la plainte contre l’entreprise pétrolière.
Le Gouvernement a par ailleurs enjoint Perenco à commanditer l’audit de ses installations pétrolières par un opérateur indépendant.