Ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou voit en la tenue des Assises nationales consacrées à la question du Conflit Homme-Faune (CHF), une aubaine pour développer une « nouvelle agriculture plus communautaire ».
Lancées hier, mercredi 15 décembre 2021 par le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, les Assises nationales visent au Gabon à trouver des pistes de solutions afin de mettre un terme au fléau du Conflit Homme-Faune (CHF) qui menace la sécurité et la viabilité des moyens de subsistance des communautés rurales.
Alors qu’elles sont sensées s’achever demain, vendredi 17 décembre, Biendi Maganga Moussavou, qui félicite l’organisation de cet événement voit en cette rencontre, une occasion pour les parties prenantes de consacrer des espaces protégés par des barrières électriques dans lesquels, « une nouvelle agriculture communautaire » verra le jour.
Au Gabon, malgré son fort développement, cette agriculture peine à combler les besoins alimentaires du pays. En effet, plus de 60% des produits alimentaires consommés localement sont exportés. Cette dépendance résulte en partie du sous-développement de cette forme d’agriculture suite à des nombreuses faiblesses inhérentes à ce secteur.
Dans le même temps, le développement du Conflit Homme-Faune (CHF) avec l’invasion des éléphants dans les plantations des populations villageoises entrave le rendement de l’agriculture communautaire. Ce qui, tout aussi constitue un frein au développement de cette agriculture.
Pour le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, la nécessité de trouver des solutions pour la transformation du CHF en cohabitation impose aussi de penser à l’agriculture. C’est une question de souveraineté, surtout pour un pays qui s’est fixé pour ambition de de réduire à moyen terme, de 50%, sa dépendance à l’égard des produits issus de l’extérieur.
SL
